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Prééclampsie : une complication de la grossesse avec des risques graves

Prééclampsie : une complication de la grossesse avec des risques graves

Prééclampsie : une complication de la grossesse avec des risques graves
byryo/iStock
Publié le 08.10.2019
Mise à jour 03.01.2024

Prééclampsie : DIAGNOSTIC

Quand faut-il évoquer une prééclampsie ?

L’élévation de la pression artérielle au-dessus de 14 pour la systolique et 9 pour la diastolique est le signe principal qui doit alerter et faire consulter un médecin.
Il s’y associe une protéinurie supérieure à 300 mg/24 h.
D’autres signes inconstants sont observés : œdèmes, maux de tête (céphalées), douleurs à l’estomac, vomissements, troubles de la vision, bourdonnements d’oreille (« acouphènes »).

Comment faire le diagnostic ?

Le diagnostic de la prééclampsie ne pose pas de difficultés. La mesure de la pression artérielle associée à un dosage des protéines dans les urines suffit à identifier la maladie.
Certains signes de gravité permettent de déterminer les formes sévères :
- Pression artérielle supérieure à 16/11
- Aggravation des œdèmes
- Augmentation de la quantité de protéines dans les urines
- Un retard de croissance et des signes de souffrance du fœtus à l’échographie
La prééclampsie est alors dite sévère et justifie une hospitalisation.

Quand faut-il consulter en urgence ?

Au cours d’une grossesse, la pression artérielle est contrôlée régulièrement lors des sept consultations prénatales, chaque mois à partir du cinquième mois, ainsi que les urines. Ces visites sont donc essentielles, elles sont obligatoires et remboursées à 100 % par l’Assurance maladie.
Si dans l’intervalle de ces visites une hypertension est détectée, le spécialiste qui surveille la grossesse doit être consulté sans délai. Les formes sévères de la maladie nécessitent une hospitalisation.

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