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Cancer de la prostate

Cancer de la prostate : beaucoup de formes d'évolution lente

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme de plus de 50 ans. Il est responsable de 9.000 décès par an, mais beaucoup de formes sont d'évolution lente et ne nécessitent pas forcément de traitement chez l'homme âgé. Lorsqu’il est diagnostiqué tôt, son traitement est très efficace.

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Quel sera le suivi après le traitement d’un cancer de la prostate ?

Une personne traitée pour un cancer de la prostate sera suivie à vie par son médecin. Cette surveillance a pour objectif de vérifier l’absence de récidive du cancer et le contrôle des effets secondaires de traitements.
Elle est très importante dans les cinq années qui suivent le traitement curatif. La fréquence optimale des consultations est tous les 6 mois pendant les 5 premières années, puis tous les ans par la suite.
Un examen clinique sera effectué pour chercher d’éventuels signes de récidives ou de complications, telles que des douleurs osseuses. Au niveau biologique, le taux de PSA devra être en accord avec la prise en charge thérapeutique choisie, tout comme le taux de testostérone.

Comment appréhender les troubles de la sexualité ?

Après un cancer de la prostate, la reprise d’une activité sexuelle est une des préoccupations récurrentes des hommes. Néanmoins, les complications liées aux traitements constituent un frein non négligeable. Absence d’éjaculation, douleurs à l’érection ou baisse de la libido peuvent perturber le couple dans ses moments intimes. Il est indispensable d’en parler à son médecin et de ne pas laisser s’amplifier le sentiment de gêne ou de honte que peut ressentir la personne. Des solutions existent, notamment des consultations avec un sexologue ou des urologues spécialisés dans les troubles de la sexualité.