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Messages dans les avions, brigades anti-chik...

Chikungunya : alerte maximum aux Antilles pour les vacances

400 000 métropolitains se rendent chaque été dans les Antilles françaises. Les autorités locales mobilisent donc tous les acteurs pour informer la population et limiter le retour du virus dans l'Hexagone.    

Chikungunya : alerte maximum aux Antilles pour les vacances FACELLY/SIPA




Dans un communiqué publié il y a quelques jours, l'Agence Régionale de Santé-Guadeloupe indiquait que l’épidémie de chikungunya était entrée dans « une phase de croissance exponentielle ». Cela, « alors que la saison des pluies n’a pas encore débutée », précisait-elle. Selon l'ARS, « si la poursuite de l’épidémie était inéluctable, son ampleur pourrait considérablement être réduite par une mobilisation de chacun. » C'est pourquoi les Antilles françaises se préparent désormais à l'arrivée des vacanciers avec une mobilisation exceptionnelle de tous les acteurs locaux.

Des messages de prévention dans les avions
Pour les voyageurs désireux de se rendre dans les départements d'outre-Mer concernés (Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélémy, et Martinique), les mesures de prévention face aux moustiques-tigres commencent dans l'avion avec la diffusion d'un message du ministère de la Santé, avant l'atterrissage.
Celui-ci invite les passagers à se protéger des moustiques avec des répulsifs et à consulter en cas de symptômes. De plus, depuis jeudi dernier, télévisions et radios publiques locales diffusent six fois par jour des spots de prévention en français et en créole chanté (voir ci-dessous). En tout, environ 400 000 métropolitains se rendraient chaque été dans les Antilles françaises.


Film alerte épidémie chikungunya par ars-guadeloupe (vidéo Dailymotion)

Des "brigades anti-chik" composées de jeunes volontaires

Et sur le terrain, les actions se multiplient. Avec une « lutte anti-vectorielle » qui consiste à traquer toutes les eaux stagnantes pouvant abriter des larves de l'Aedes aegypti.
Par ailleurs, les municipalités des Antilles mobilisent à présent de jeunes volontaires du service civique. Ainsi en Guadeloupe, les "brigades anti-chik" comptent 250 jeunes en insertion qui font du porte à porte pour appeler les gens à vider les vases, retourner les coupelles des pots de fleurs, vider régulièrement leurs gouttières, et se protéger avec des moustiquaires et du répulsif.
La Sécurité civile a, elle, envoyé une trentaine de personnels en renfort en Martinique et en Guadeloupe, pour intervenir « sur les immeubles difficiles d'accès », ciblant les bâtiments sanitaires (hôpitaux, dispensaires) ou accueillant des publics fragiles (écoles, centres de vacances, etc.).
Enfin, l'EPRUS (établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires) a indiqué au Parisien avoir envoyé « deux médecins et cinq infirmiers réservistes à l'hôpital de Basse-Terre » et a « mis en pré-alerte des dizaines de professionnels si la médecine de ville ne pouvait plus faire face. »

Pour rappel, le chikungunya se caractérise par de fortes fièvres, et d'importantes douleurs articulaires, des courbatures. Si vous ressentez ces symptômes, il y a deux impératifs : prendre du paracétamol (mais pas d'anti-inflammatoire type aspirine) et consulter immédiatement un médecin.


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