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Épidémie

Chikungunya : l’augmentation des cas semble se stabiliser

Après une explosion des cas de chikungunya cet été, Santé publique France met désormais en avant une stabilisation de la hausse des personnes infectées.

Chikungunya : l’augmentation des cas semble se stabiliser 15308757/iStock




L'ESSENTIEL
  • En métropole, 695 cas de chikungunya répartis en 75 foyers ont été enregistrés au 6 octobre. Actuellement, la hausse des cas semble se stabiliser, avec une soixantaine de cas hebdomadaires.
  • Selon Santé publique France, la forte épidémie à La Réunion et dans l’Océan Indien a augmenté les cas "importés" et favorisé les contaminations sur le territoire.
  • En outre, le réchauffement climatique facilite l’implantation du moustique tigre.

695. C’est le nombre de cas autochtones de chikungunya identifiés en France hexagonale. Pour rappel, on parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n’a pas voyagé en zone contaminée dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes. Les personnes infectées après avoir été piquées par des moustiques du genre Aedes sont situées dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Corse, Île de France, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur, déjà affectées les années précédentes, et pour la première fois cette année en Bourgogne-Franche Comté, Centre-Val de Loire, Grand Est et Nouvelle-Aquitaine. D’après Santé publique France, le rythme d’augmentation des cas semble dorénavant se stabiliser, avec une soixantaine de nouveaux cas enregistrés par semaine, ces derniers temps.

Chikungunya : la forte épidémie à La Réunion et le réchauffement climatique pointés du doigt

Les cas recensés sont répartis "en 75 foyers (1 à 128 cas par foyers ; 26 de ces foyers sont clos)", selon l’autorité sanitaire qui a expliqué, dans son dernier bulletin de surveillance, que "la multiplication des foyers et l’existence de foyers secondaires sont liés à la bonne adaptation de la souche virale au moustique vecteurs Aedes albopictus et aux conditions environnementales favorables à la multiplication du moustique."

Dans le détail, le nombre important de foyers de chikungunya constatés cette année et leur précocité seraient liés à l’épidémie ayant sévi à La Réunion et dans la zone de l’Océan Indien due à une souche virale, bien adaptée au moustique Aedes albopictus. "Parmi les 75 foyers de chikungunya, les investigations ont identifié plusieurs foyers secondaires (dus à une chaîne de transmission initiée par un cas autochtone issu d’un autre foyer). Au 06 octobre, il s’agit notamment des foyers de Marsalès (secondaire à Cagnes sur Mer), Montils (secondaire à Rouffiac), Roquevaire (secondaire à Vitrolles), La Gaude (secondaire à Antibes), Bauduen (secondaire à Fréjus), Ollioules (secondaire à Grosseto-Prugna)."

Signaler les cas et adopter les mesures pour se protéger des piqûres de moustiques

Dans son point, Santé publique France a également donné les chiffres de la dengue. Au 6 octobre, 28 cas autochtones répartis en 12 foyers (1 à 8 cas par foyer ; 9 de ces foyers sont clos) ont été enregistrés, contre 66 en 2024. Pour ces deux maladies, le diagnostic doit être évoqué en cas de fièvre après être revenu des zones de transmission des virus. L’autorité sanitaire a rappelé l’importance du signalement des cas, qui permet une intervention rapide visant à limiter la transmission, et de l’application des mesures de protection contre les piqûres de moustiques et de lutte contre les gîtes larvaires.

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