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Sécheresse intime

Ménopause : pour réduire les troubles, misez sur les relations sexuelles

Une activité sexuelle régulière peut réduire les risques de sécheresse intime ainsi que de douleurs et d'irritations vulvaires liées à la périménopause et à la ménopause.

Ménopause : pour réduire les troubles, misez sur les relations sexuelles Motortion/istock




L'ESSENTIEL
  • Une activité sexuelle régulière peut réduire les risques de douleur, de sécheresse et d'irritation vulvaires chez les femmes âgées de 40 à 70 ans.
  • Si le désir et le nombre de rapports diminuent, les niveaux d'orgasme et de satisfaction ne sont pas nécessairement affectés par l'âge, selon la nouvelle étude.
  • En cas de troubles persistants, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin.

Sécheresse vaginale, irritations, douleurs… les troubles qui accompagnent la périménopause et la ménopause – réunis sous le terme Syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM) peuvent affecter la vie intime, et conduire même à redouter les ébats. Pourtant, une nouvelle étude de l’association Menopause Society révèle qu’avoir une activité sexuelle régulièrement aide les femmes de 40 à 70 ans à limiter ces difficultés génitales.

Avoir une vie sexuelle régulière réduit les troubles de la ménopause

Afin de déterminer l’impact de la sexualité sur leurs troubles génitaux, sexuels et urinaires liés à la ménopause, les chercheurs ont interrogé plus de 900 femmes âgées de 40 à 79 ans sur leur vie intime. L’enquête comportait 19 questions sur leur fonction sexuelle réparties en six domaines. L’analyse des données confirme que la proportion de femmes ayant une activité sexuelle régulière – c'est-à-dire ayant eu des rapports sexuels au cours de l’année écoulée - diminuait significativement avec l'âge. De plus, si les scores concernant le désir sexuel, l'excitation et la lubrification baissaient aussi au fil des années, ceux pour l'orgasme et la satisfaction ne variaient pas.

Il a aussi été mis en évidence que les participantes ayant une activité sexuelle régulière, présentaient moins de troubles génito-urinaires (douleurs, irritation, sécheresse vaginale).

Syndrome génito-urinaire de la ménopause : mieux diagnostiquer et traiter

Pour les auteurs de l’étude publiée dans la revue The Menopause, leurs résultats soulignent l'importance du diagnostic et du traitement du syndrome génito-urinaire de la ménopause ainsi que la sensibilisation des femmes. Des traitements peuvent en effet aider à soulager les troubles.

"Seulement 2,9 % des participantes ont déclaré avoir recours à une hormonothérapie. L'œstrogénothérapie vaginale locale à faible dose est sûre et très efficace pour soulager les symptômes vulvo-vaginaux gênants qui contribuent à la douleur et à l'évitement des rapports sexuels. Bien qu'une santé sexuelle optimale soit essentielle au bien-être général, il est également impératif de reconnaître l'effet que ces symptômes peuvent avoir sur les femmes inactives. Un traitement doit être proposé à toute personne présentant des symptômes, qu'elle ait ou non une activité sexuelle. La normalisation de l'utilisation de l'œstrogénothérapie locale à faible dose devrait être envisagée", souligne Dr Monica Christmas, directrice médicale adjointe de Menopause Society, dans un communiqué.

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