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Épidémie

Le chikungunya a fait 15 morts à La Réunion

Depuis le début de l’année, l’épidémie de chikungunya a fait quinze morts à La Réunion. Selon Santé publique France, l’île est en phase de "décroissance épidémique". 

Le chikungunya a fait 15 morts à La Réunion Soumyabrata Roy/istock




L'ESSENTIEL
  • Quinze décès liés au chikungunya ont été recensés sur l’île de La Réunion depuis le début de l’année.
  • Selon Santé Publique France, le virus continue de circuler mais La Réunion est en "phase de décroissance épidémique".
  • Près de 52.000 cas ont été recensés sur l’île depuis début 2025 et aucun cas autochtone n’a été recensé dans l’hexagone.

Quinze décès liés et indirectement liés au chikungunya depuis janvier 2025. Dans son dernier bulletin, Santé publique France recense trois nouveaux décès directement liés au virus. "Ils sont survenus pour 2 d’entre-deux en S14 et en S15 (soit respectivement entre le 31 mars et le 6 avril et entre le 7 et le 13 avril ndlr) pour le troisième et concernent des personnes de 65 ans et plus, porteuses de comorbidités", précise l’organisme dans un communiqué. Pour l’ensemble des décès recensés, il s’agissait de personnes de plus de 65 ans et ayant des comorbidités.  

Chikungunya : un ralentissement de l’épidémie à La Réunion

La circulation du virus a connu son pic à la mi-avril. Depuis, Santé publique France observe "une forte baisse continue" des différents indicateurs. Par exemple, les consultations en médecine de ville pour des patients "cliniquement évocateurs de chikungunya" sont en diminution depuis quatre semaines consécutives. La semaine dernière, 3.800 consultations ont été recensées, contre 5.000 la semaine précédente. À l’hôpital, les cas liés au virus sont en diminution depuis cinq semaines, avec 62 passages la semaine passée. "Depuis le début de l’année, le nombre d’hospitalisations après passage pour motif chikungunya était de 560, souligne l’organisme. Depuis 5 semaines consécutives, il était également en diminution." Mi-avril, 80 hospitalisations liées au virus avaient été comptabilisées, contre seulement dix la semaine dernière. A la suite de la baisse de ces différents indicateurs, l’île de La Réunion est désormais considérée en "phase de décroissance épidémique". Au total, près de 52.000 cas ont été recensés sur l’île depuis début 2025.

Aucun cas autochtone de chikungunya n’a été recensé en France hexagonale 

Santé publique France rappelle toutefois que la circulation du chikungunya reste encore importante sur le territoire. "Enfin, concernant le risque que des cas contaminés à La Réunion et virémiques en hexagone donnent lieu à l’installation d’une chaine de transmission autochtone du virus est toujours présent", annonce l’organisme. Il rappelle que le moustique tigre, transmetteur du virus, est actif entre mai et novembre, ce qui rend la période particulièrement à risque pour une transmission locale du chikungunya. À ce jour, aucun cas dit autochtone n’a été recensé en France hexagonale. 341 cas importés ont été identifiés, dont 90 % provenaient de La Réunion. Les autres étaient consécutifs à des séjours à l’île Maurice, à Madagascar, à Mayotte, en Indonésie et au Sri-Lanka. 

Chikungunya : comment réduire le risque de contamination  ?

Pour réduire le risque, les autorités de santé recommandent de se protéger des piqûres de moustique à La Réunion, et de lutter contre la prolifération de l'insecte en éliminant les eaux stagnantes. En cas de séjour dans l'hexagone, pour éviter de transmettre la maladie, il faut continuer à se protéger rigoureusement des piqûres de moustique et consulter un médecin en cas de symptômes compatibles avec le chikungunya (fièvre, douleurs articulaires ou musculaires, maux de tête, éruption cutanée).  

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