ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > Naissance : les parents perdent 44 jours de sommeil dans l'année

Pleurs, biberons, insomnie

Naissance : les parents perdent 44 jours de sommeil dans l'année

Par Bruno Martrette

D'après une étude britannique, les parents perdent 44 jours de sommeil par an au cours de la première année suivant l'arrivée d'un nouveau-né. Pleurs et biberons, les causes sont nombreuses.

LE LANN/SIPA

L'arrivée d'un nouveau-né est souvent un moment exceptionnel pour les parents, même si les bébés sont sans pitié avec leurs parents ! Une étude britannique révèle, en effet, que nos chers chérubins sont peu soucieux du sommeil de papa et maman. 

Dans une enquête menée par la marque de matelas Ergoflex, relayée par le Daily Mail1 800 Britanniques ont été interrogés sur leurs habitudes de vie et de sommeil. Et les résultats rapportés par les enquêteurs ont de quoi créer une certaine appréhension chez les couples qui attendent un heureux évènement. 
Pendant la première année de la vie d'un nouveau-né, les parents dormiraient en moyenne 5,1 heures par nuit, c'est près de trois heures de moins que le temps de repos recommandé. Sur une semaine, cela équivaut à plus de 20 heures de sommeil perdues. Lorsqu'elles sont cumulées sur une année, ces heures représentent tout de même 44 jours de sommeil en moins.

Parmi les raisons invoquées par les nouveaux parents pour expliquer ces nuits perturbées, on retrouve dans 62 % des cas les biberons ou les tétées nocturnes. Chez 57 % des personnes interrogées, les pleurs du bébé pendant la nuit sont la cause de leur réveil.
Enfin, ce manque de sommeil n'est toutefois pas uniquement la faute de l'enfant, car près d'un parent sur deux (45 %) ne trouve pas le sommeil car il s'inquiète pour la sécurité de son nourisson.
D'autres parents sont, au même titre que leur bébé, victimes d'insomnies ou de difficultés pour s'endormir (34 %). Ce bilan a pourtant parfois des conséquences dramatiques pour les amoureux. Un sondage organisé par la chaîne de télé Channel 4 révélait récemment qu'au Royaume-Uni, un divorce sur trois était imputable aux pleurs des bébés.