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Les cas de chikungunya se multiplient en France

D’après le dernier bulletin de Santé Publique France, 570 cas de chikungunya ont été recensés dans le pays. Ce sont des cas autochtones : les personnes concernées ont été contaminées dans l’Hexagone. 

Les cas de chikungunya se multiplient en France Soumyabrata Roy/istock

  • Publié le 25.09.2025 à 15h25
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Le chikungunya progresse en France. Ce virus est transmis par le moustique tigre, qui se propage dans l’Hexagone. Selon le dernier bulletin de Santé Publique France, paru le 24 septembre, 570 cas ont été recensés dans le pays. Tous sont dits autochtones, et non importés : cela signifie que les personnes concernées ont été infectées sur le territoire français, et non lors d’un voyage à l’étranger. 

Des cas de chikungunya dans de nombreuses régions françaises 

Ces 570 cas sont répartis en 65 foyers, avec entre 1 et 103 cas chacun. Selon Santé Publique France, 21 sont aujourd’hui clos. "Les cas autochtones se situent dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Corse, Île de France, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur, déjà affectées les années précédentes, et pour la première fois cette année en Bourgogne-Franche Comté, Centre-Val de Loire, Grand Est et Nouvelle-Aquitaine", précise l’organisme. Pour Santé Publique France, le nombre important de foyer de contamination cette année est lié à "l’épidémie qui a sévi à La Réunion et dans la zone de l’Océan Indien due à une souche virale, bien adaptée au moustique Aedes albopictus". Les conditions météorologiques ont aussi conduit au développement de cet insecte. Il est aujourd’hui présent dans 84 % des départements métropolitains. 

Chikungunya : une maladie caractérisée par des symptômes articulaires 

Les femelles, infectées par le virus, le transmettent à leur tour en piquant des humains. Entre deux et dix jours après, les premiers symptômes se manifestent : il s’agit souvent de douleurs articulaires, au niveau des doigts, des pieds ou des chevilles. Des maux de tête, de la fièvre, des douleurs musculaires peuvent aussi apparaître. "Dans certains cas, des formes neurologiques graves peuvent survenir, notamment des méningo-encéphalites et des atteintes des nerfs périphériques, indique l’Institut Pasteur. Ces dernières sont principalement rencontrées chez des personnes âgées ou au système immunitaire affaibli, ainsi que chez des nouveau-nés infectés in utero en même temps que la mère."

Comment se protéger du chikungunya ? 

D’après l’Institut Pasteur, la maladie est rarement mortelle : les personnes qui en décèdent souffrent souvent d’une autre pathologie. Il n’existe toutefois pas de traitement spécifique au chikungunya. Les médecins prescrivent des traitements pour soulager les symptômes, comme des anti-inflammatoires. "La rémission des symptômes cliniques est généralement assez rapide, avec la disparition en quelques jours de la fièvre et des manifestations cutanées, poursuit l’organisme. Dans certains cas, des signes articulaires qui peuvent perdurer durant quelques semaines à plusieurs années, d’autant plus longtemps si l’âge du malade est avancé." Pour se protéger du virus, il existe aujourd’hui un vaccin préventif destiné aux personnes à risque de forme grave, présentant des comorbidités. Dans les autres cas, il faut éviter les piqûres de moustique, en se protégeant avec des vêtements couvrants et longs et en appliquant des répulsifs cutanés. 

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