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Institut de Veille Sanitaire

Chikungunya : 11 cas autochtones en métropole

Par la rédaction

11 cas de chikungunya, 4 de dengue : c’est le bilan des infections transmises par le moustique tigre en France métropolitaine. Une situation inédite depuis 2010.

AP/SIPA
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L’automne doux profite au moustique tigre : le chikungunya et la dengue poursuivent leur progression en France métropolitaine. Du 1er mai au 28 novembre, 15 cas de contamination en métropole ont été signalées. Le moustique tigre (Aedes albopictus), désormais bien implanté dans le Sud du pays, est responsable de ces infections.

 

Au total, 1 491 cas suspects de dengue ou de chikungunya ont été relevés par l’Institut de veille sanitaire (InVS) depuis le 1er mai 2014. Le chikungunya est le virus le plus présent dans les signalements aux autorités sanitaires.

Le plus inquiétant, c’est le retour des infections autochtones. Les premiers cas de dengue sont survenus tardivement, fin août et mi-septembre. Ils proviennent de souches différentes. Les deux autres ont constitué un foyer, souligne l’InVS. Jusqu’ici, le chikungunya n’avait fait aucune incursion durable en métropole. Les derniers cas autochtones de dengue étaient restés sporadiques.

 

C’est bien le chikungunyna qui progresse le mieux sur le territoire français. Là aussi, les premières infections sont survenues sur le tard (20 et 22 octobre). Mais dès le début, un foyer de 5 personnes a été repéré dans un quartier de Montpellier (Hérault). Les enquêtes épidémiologiques ont lié 6 autres cas à ce foyer. Depuis, aucun nouveau signalement n’a été remonté aux Agences régionales de santé.

En réaction à ces signalements de cas autochtones, le plan national « antidissémination du chikungunya et de la dengue » a été renforcé. Une démoustication a été réalisée dans les zones entourant les foyers viraux.