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Premières infections

Chikungunya : quatre cas autochtones à Montpellier

Par la rédaction

Le chikungunya fait ses premières victimes autochtones en métropole. Quatre habitants de Montpellier (Hérault) ont été piqués par le moustique tigre et infectés par le virus, selon France 3.  

DURAND FLORENCE/SIPA

Le moustique tigre aussi profite de l’été indien. Selon les informations de France 3 Languedoc-Roussillon, quatre personnes ont été infectées par le chikungunya à Montpellier (Hérault). Il s’agit des membres d’une même famille alors qu’ils ne se sont pas rendus dans une région ou un pays où il est endémique.

La métropole  a connu ses premiers cas autochtones de dengue, c’est à présent au tour du chikungunya. Quatre personnes ont été contaminées par le virus, . Elles ont été piquées par le moustique tigre dans le centre-ville de Montpellier, selon nos confrères de France 3.  « La famille va bien. Ce sont quatre adultes âgés de 40 à 60 ans qui n'ont pas voyagé », a précisé l'Agence régionale de santé (ARS) du Languedoc-Roussillon.

 Une situation que les autorités redoutaient depuis cet été, puisque l’Hérault fait partie des 18 départements où l’Aedes albopictus est installé.

L’ARS Languedoc-Roussillon a rapidement réagi et annonce le passage du plan anti-dissémination de la dengue et du chikungunya du niveau 1 au niveau 3. A noter qu’une démoustication est systématiquement prévue dans les 150 mètres entourant le domicile d’une personne contaminée, et ce dès qu’un cas est confirmé.

Pour rappel, une infection par le chikungunya se manifeste par de fortes fièvres, qui s’accompagnent de courbatures et de douleurs articulaires. Il n’existe à ce jour aucun traitement curatif ou de vaccin. Les symptômes peuvent cependant être atténués à l’aide de paracétamol. « Cela reste une maladie bénigne », a souligne l'ARS.