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QUESTION D'ACTU

Département en niveau 3 du plan national

Dengue : un 2ème cas autochtone dans les Bouches-du-Rhône

L'ARS PACA a confirmé l'apparition d'un nouveau cas autochtone de dengue dans les Bouches-du-Rhône. Cela près de trois semaines après qu'un premier cas a été détecté à Aubagne.

Dengue : un 2ème cas autochtone dans les Bouches-du-Rhône Uncredited/AP/SIPA




Le moustique tigre continue de faire des victimes en métropole. L’Agence régionale de santé (ARS) Paca a en effet confirmé la survenue d’un nouveau cas autochtone de dengue dans le département des Bouches-du-Rhône. Il s'agit d'un nouveau cas voisin d'un premier qui avait été confirmé le 19 septembre 2014 à Aubagne dans le même département.

Le premier patient est guéri
Pour rappel, on parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n'a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents. C'est le cas de ce deuxième patient bucco-rhodanien dont la contamination est antérieure à la démoustication réalisée dans le quartier le 20 septembre dernier.
Ainsi, une enquête entomologique (concernant les populations de moustiques) va être conduite autour de la zone de résidence de la personne contaminée ainsi que dans les lieux qu’elle a fréquentés pendant sa période de virémie. Elle sera suivie éventuellement d’actions de démoustication.
Concernant le premier patient, il est pour sa part guéri, a annoncé l'ARS Paca.

Les Bouches-du-Rhône passe en niveau 3 du plan national 
Suite à ce deuxième cas autochtone, le département des Bouches-du-Rhône est officiellement placé en niveau 3 du plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue. Celui-ci indique la présence d'un « foyer de cas humains caractérisé par au moins deux cas groupés dans le temps et l'espace. »
L'ARS rappelle donc que : « Les autorités ne peuvent lutter seules contre les maladies transmises par les moustiques. La population reste le principal acteur de la lutte visant à limiter la prolifération des moustiques. Chacun, en modifiant son comportement, a un impact important sur la transmission de la maladie. Se protéger soi-même, c’est également protéger ses proches », insiste-t-elle
Comme conseil, elle souligne par exemple la nécessité d'éliminer toutes les eaux stagnantes qui permettent au moustique tigre de se reproduire et de proliférer. C'est le cas des coupelles des plantes, et de l'eau des vases qui pour cette dernière peut aussi être remplacée par du sable humide. L’eau des photophores doit être changée au moins toutes les semaines, conclut l'ARS Paca.

Pour rappel, du 1er mai au 26 septembre 2014, 1 139 cas suspects de dengue ou de chikungunya ont été signalés en métropole. Parmi eux 137 cas importés de dengue (en provenance des Antilles et des Caraïbes) ont été confirmés. Mais aussi 376 cas importés de chikungunya et 5 cas importés co-infectés. Enfin, 4 cas autochtones de dengue ont été confirmés (2 dans le Var, et 2 dans les Bouches-de-Rhône).

 




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