La baisse des températures n’a pas éliminé le problème des moustiques tigres dont la période d’activité s’étend jusqu’en novembre. Un cas autochtone d’arbovirose a été confirmé le 18 octobre dernier dans les Landes, a signalé l’Agence régionale de santé (ARS) hier.
La Dengue, le Zika ou le West-Nile sont tous des arbovirus
L’arbovirose est un type de maladie virale (la dengue, le virus zika, le West-Nile…) transmis par les moustiques tigres qui touche en général des personnes ayant voyagé dans des zones à risques.
Cette fois-ci la malade n’a pas quitté la métropole dans les quinze jours précédant les premiers symptômes ce qui signifie qu’elle a été infectée dans le secteur par un moustique porteur du virus, qui doit encore être identifié. "Des analyses complémentaires préciseront début novembre s’il s’agit de la dengue, du Zika ou d’un autre flavivirus du type West-Nile (virus du Nil occidental) qui est régulièrement mis en évidence, en France, dans le bassin méditerranéen", indique l’ARS.
Les cas autochtones de dengue sont en forte hausse
La patiente présente des symptômes grippaux, de la fièvre, des maux de tête et des courbatures. Les autorités compétentes recherchent actuellement d’autres cas éventuels, la maladie pouvant se déclarer quatre à sept jours après la piqûre.
En France métropolitaine, les cas autochtones de dengue ont atteint un seuil record de 47 signalements ; en 2020, ils étaient au nombre de 14.
Sept secteurs où la patiente s’est rendue, dont trois en Gironde (Bordeaux, Le Bouscat et Le Pian-Médoc), feront l’objet d’une démoustication. "Chacun, en adoptant des gestes simples, doit participer à cette lutte. Le moustique tigre vit dans un périmètre de 150m ! S’il vous pique, c’est qu’il est né chez vous ou autour de chez vous !”, rappelle l’ARS qui recommande d'éviter les eaux stagnantes où prolifèrent les moustiques tigres.