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Epidémie

Covid-19 : quels sont les profils des gens vaccinés ?

Par Margot Montpezat

Une nouvelle étude révèle que plusieurs facteurs ont joué un rôle important dans la décision de se faire vacciner contre la Covid-19.

dusanpetkovic/iStock
En France, 60% de la population a reçu une vaccination complète et une dose de rappel.
Le variant Omicron circule toujours de manière quasi exclusive en France et son sous-lignage BA.5 est omniprésent.

De grandes études et un haut degré de confiance et de consommation des sources d'informations sur la COVID-19: tel est le profil type des personnes qui se sont faites vacciner rapidement (soit dans les deux mois suivant l’ouverture de la vaccination), d’après des chercheurs de l'Université d'Hawaiʻi at Mānoa et du Waiʻanae Coast Comprehensive Health Center (WCCHC).

Facteurs sociaux

D’après leurs travaux publiés dans la revue Vaccines, 70 % d’entre elles ont fait également la piqûre de rappel, contre seulement 30,5 % de celles qui ont attendu de trois à six mois ou qui sont restées non vaccinées six mois après leur éligibilité au vaccin.

"Les facteurs sociaux, y compris l'éducation et le degré de confiance au niveau individuel dans les sources d'informations sur le COVID-19, ont joué un rôle important dans la décision d'une personne de se faire vacciner", explique Ruben Juarez, professeur d'économie au College of Social Sciences de l'UH Mānoa et titulaire de la chaire HMSA d'économie de la santé à l'UHERO, dans un communiqué.

Nouvelle phase de la pandémie

"L'hésitation à se faire rappeler le COVID-19 reste un problème dans notre communauté, et comprendre ce qui y contribue a des implications importantes pour les réponses de santé publique en cours alors que nous entrons dans une nouvelle phase de la pandémie", rappelle le chercheur.

C’est d’autant plus décisif que les nouveaux vaccins COVID-19 qui ciblent Omicron et ses sous-variants sont attendus dès cet automne pour faire face à une huitième vague redoutée.

L’Agence européenne des médicaments a d’ailleurs donné son accord le 1er septembre pour l’utilisation des vaccins de Moderna et de Pfizer, qui visent à la fois la souche ancestrale du virus et le sous-variant BA.1.