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Contraception

Un sur trois prêt à sauter le pas : bientôt une pilule pour homme sans hormone ?

Par Camille Sabourin

Des recherches pour mettre au point un contraceptif masculin sans hormone semblent avancer. Et l'idée de partager la contraception entre homme et femme dans le couple fait elle aussi son, chemin.

juststock/iStock
Des essais avancent sur une pilule pour homme sans hormone
Le développement de produits utilisant la testostérone bloque sur des effets secondaires importants
Près de 4 hommes sur 10 seraient prêts à franchir le pas avec une contraception remboursée

Une pilule de contraception masculine sans hormone et qui fonctionne quasi automatiquement chez... la souris. C'est le produit qui vient d'être créé par des scientifiques américains et qui pourrait, en étant validé pour un usage chez l'homme, changer le visage de la contraception masculine. Celle-ci reste en effet très peu utilisée dans les couples et toutes les pilules basées sur l'hormone masculine testostérone ont montré des effets secondaires indésirables décourageants.

Pourtant les esprits semblent avancer vers l'utilisation d'un contraceptif masculin sans danger. En octobre dernier, le journal 20 Minutes avait publié les résultats de l’étude #MoiJeune 20 Minutes-OpinionWay qui révélait, sur la question de la contraception masculine, qu’un sondé sur deux se sentait bien informé à ce sujet (44%) et que très peu utilisaient une autre contraception masculine que le préservatif.

Plus d’un tiers (37%) se disait même prêt à sauter le pas de la contraception masculine sous forme de pilule, à condition que celle-ci soit remboursée, même avec des effets secondaires équivalents à la pilule hormonale féminine. En outre, 22 % seraient d’accord pour faire une vasectomie, et 12 % à tester le slip chauffant.

Un partage des responsabilités et de la charge mentale

Ce sondage mettait également en évidence une tendance à vouloir davantage partager la responsabilité et la charge mentale de la contraception entre hommes et femmes. En effet, 8 vingtenaires sur 10 estimaient ce partage des responsabilités comme “normal”.