- Prendre la route pour partir en vacances en ayant été privé de sommeil est aussi dangereux que conduire après avoir bu de l'alcool.
- La somnolence serait en cause dans 30% des accidents sur autoroute.
- Se méfier aussi au moment de prendre la route des effets des médicaments tranquillisants qui peuvent multiplier par 5 le risque d'accident grave.
En ces périodes de départ ou de retour de vacances, il faut insister sur le fait que la somnolence est après la vitesse et l’alcool le 3ème facteur d’accident. Il peut être tentant de prendre la route le plus vite possible, y compris après une journée de travail, pour rejoindre le bord de mer ou la montagne. On peut aussi vouloir échapper aux bouchons en partant très tôt le matin, voure e choisissant de circuler la nuit. Mais attention : de telles pratiques sont dangereuses !
Pourtant le constat est là : 1 conducteur sur 2 se prive de sommeil avant un long trajet. Très peu savent que la privation de sommeil a des effets aussi nocifs que l’absorption d’alcool : 17 heures de veille c’est à dire conduire jusqu’à minuit après une journée d’activité équivaut à 0,5 grammes d’alcool dans le sang. 24 heures de veille avant de prendre le volant est aussi dangereux qu’une alcoolémie à un gramme. Conséquence, la lutte contre la violence routière, qui est une priorité, nécessite de s’intéresser tout particulièrement aux troubles de la vigilance au volant !
Un véritable danger
Toutes les études sont d’accord sur un point : le manque de sommeil constitue un véritable danger pour la conduite. Il reste encore trop de morts sur les routes malgré les améliorations considérables déjà réalisées en luttant contre vitesse et alcool. La somnolence serait en cause dans 30% des accidents sur autoroute et 20% sur route.
Ainsi, à l’heure où de nombreuses actions sont entreprises pour la sécurité routière, il convient donc de s’estimer soi même avant de démarrer et évaluer son niveau de vigilance.
Sans oublier les médicaments qui font dormir…
Et puis, pour pallier le stress d'une année de travail, on peut avoir pris l'habitude de consommer des médicaments tranquillisants. La France est la championne en consommation de ces produits, comme des médicaments pour la dépression et des somnifères et là encore le verdict tombe : 10% des blessés ou tués sur les routes étaient sous l’emprise d’un tel médicament. Le risque serait triplé ou quintuplé selon les substances absorbées. C’est pire que de ne pas dormir.
Le message est donc clair : il faut dormir avant de conduire, et surtout ne pas prendre de somnifère.


