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Développement cognitif

A petites doses, les jeux vidéos d’action stimulent notre cerveau

Par Mégane Fleury

Meilleure mémoire spatiale, plus grande capacité d’attention, champ visuel plus précis : jouer à des jeux vidéos serait bon pour le cerveau d’après 60 Millions de consommateurs. 

LumineImages/ISTOCK

C’est une bonne nouvelle pour les fans de jeux vidéos : certaines de leurs capacités cognitives seraient plus développées grâce à leur passe-temps. C’est ce qu’indique une étude relayée par 60 millions de consommateurs.

Des bénéfices sur trois types de cognition 

Les joueurs ont de meilleurs résultats que les non-joueurs dans certains tests cognitifs. Une seule heure de jeu suffit pour réaliser ce constat. Leurs cognitions spatiales, attentionnelles et perceptives sont plus développées : ils ont une meilleure mémoire spatiale, une plus grande capacité d’attention, une sensibilité auditive et spatiale plus forte, etc. En 2015, une étude américaine expliquait déjà l’intérêt des jeux d’action dans le développement du cerveau : pendant le jeu, des choses bougent dans le champ de vision des joueurs et tout est désorganisé, dans ce contexte, leur capacité d’attention s’améliore. 

Call of Duty plus efficace que Tetris 

Tous les jeux ne permettent pas de développer ses capacités cognitives d’après le magazine. Les jeux d’action comme Grand Theft Auto ou Call of Duty seraient plus efficaces que des jeux lents, Tetris par exemple. Les scientifiques signalent également que tous les comportements de jeu ne sont pas bons : ces résultats positifs sur les capacités cognitives ont été détectés chez des personnes qui ont joué peu de temps mais régulièrement.  "Comme pour toute activité d’apprentissage, des sessions courtes et répétées s’avèrent plus efficaces", expliquent-ils. Autrement dit, passer la nuit sur des jeux vidéos risque d’avoir des effets plus néfastes que positifs. 

Des études contradictoires 

L’intérêt des jeux vidéos est régulièrement source de débat. Une étude de 2015 indiquait que les jeux de tir à la première personne peuvent atrophier l’hippocampe, or celui-ci est très important pour la cognition. De plus, selon d’autres travaux, jouer pourrait favoriser les comportements à risque . Les jeux vidéos sont un loisir, mais chez certaines personnes, ils deviennent une addiction. En juin dernier, l’Organisation mondiale de la santé a intégré cette dépendance à la classification internationale des maladies.