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Intelligence artificielle

Octobre Rose : VIK, un compagnon virtuel pour les malades du cancer

Par Anne-Laure Lebrun

La start-up Wefight et l'association Mon réseau Cancer du sein ont mis au point un compagnon virtuel capable de répondre à toutes les questions des malades du cancer.

Capture d'écran vidéo Youtube - Vik Sein

« N’oublie pas de prendre ton médicament », « Puis-je me faire rembourser ma perruque ? ». Tant que le cancer ne frappe pas à notre porte, ces préoccupations nous sont inconnues. Mais lorsque le diagnostic tombe, à qui peut-on poser toutes ces questions ? A Vik, l’ami virtuel des patients atteints de cancer lancé à l’occasion d’Octobre Rose.

Conçu par la start-up Wefight et des patientes membres de l’association Mon réseau Cancer du sein, ce compagnon s’adresse aussi bien aux malades qu’à leurs proches. Il vise à améliorer la qualité de vie des malades.

Cette intelligence artificielle peut être interrogée par l’intermédiaire de l’application Messenger de Facebook. Elle est capable de répondre à de nombreuses questions en simulant une conversation avec les utilisateurs.


Alléger le quotidien des malades

La start-up a également doté Vik de plusieurs fonctionnalités pour alléger le quotidien des malades, notamment ceux qui bénéficient de chimiothérapie orale et qui suivent cette thérapie à leur domicile. Il peut, par exemple, demander à l’utilisateur s’il a pris son traitement ou lui rappeler si cela n’a pas encore été fait. Dans le cas où le malade déciderait de ne pas prendre son cachet, l’ami virtuel peut aussi lui demander pourquoi. Il s'occupe aussi de rappeler aux patients leurs rendez-vous médicaux.

Via cette solution informatique, les malades peuvent aussi déclarer les effets secondaires qu’ils ressentent. Des informations cruciales pour évaluer la qualité de vie du malade qui peuvent ensuite être partagées avec les médecins.

 

Une application scientifiquement validée

Ce compagnon virtuel est aussi le bon copain qui a toujours un conseil à donner sur la nutrition, la sexualité ou encore comment gérer la fatigue. Il peut également faire preuve de pédagogie et expliquer un terme compliqué ou aider les malades à comprendre leur pathologie. Toutes les réponses ont été validées par des médecins.

La start-up Wefight a à cœur de valider scientifiquement ce logiciel. Elle veut surtout s’assurer qu’il apporte vraiment un bénéfice aux malades et qu’il améliore l’observance des malades. Une étude devrait être lancée en novembre à l’institut de cancérologie Jean Godinot à Reims (Marne).