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Accord avec les autorités américaines

Zika : 43 millions de dollars accordés à Sanofi Pasteur

Par la rédaction

Le laboratoire Sanofi Pasteur va percevoir 43 millions de dollars des autorités américaines. Ils permettront de financer un essai sur le vaccin contre Zika.

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Douze laboratoires pharmaceutiques se sont lancés dans la bataille contre le virus Zika. Sanofi Pasteur est sans doute celui qui bénéfice des moyens les plus massifs. La branche vaccins du groupe français s’est associée au gouvernement américain pour développer une vaccination efficace. Un partenariat fructueux, au vu de sa dernière annonce : les Etats-Unis ont ouvert les vannes financières et accordent 43 millions de dollars – soit environ 38 millions d’euros – afin de permettre au laboratoire de mener ses essais cliniques.

130 millions de dollars

Sanofi Pasteur en est pour le moment à la phase II, c’est-à-dire celle qui vise à tester l’efficacité du produit et sa dose optimale. Le partenariat de juillet avec le Walter Reed Army Institute for Research, organe du département de la Défense, a visiblement porté ses fruits. Pour donner un coup d’accélérateur aux travaux, l’Autorité responsable de la recherche et du développement avancés dans le domaine biomédical (BARDA) a sorti le carnet de chèques.

Le Vice-Président exécutif de Sanofi ne s’en cache pas, c’est une bonne nouvelle. « Sur la base de cette collaboration, nous pouvons, ensemble, réunir les ressources et les compétences essentielles pour lutter contre ce problème de santé publique », se félicite David Loew. Il faut dire qu’au total, son laboratoire pourrait percevoir jusqu’à 130 millions de dollars d’ici la période d’essais cliniques de phase III.

Un partenariat précieux

Depuis son entrée dans la mêlée, en février dernier, Sanofi Pasteur a incontestablement pris de l’avance sur ses concurrents. Son expérience dans les vaccins contre les Flavivirus (dengue, encéphalite japonaise) a bien entendu pesé dans la balance. Mais c’est sans conteste sa capacité à générer des partenariats d’ampleur qui l’a fait avancer. Son association avec le gouvernement américain lui a permis de récupérer toutes les données et techniques développées par les instituts de recherche publique sur le virus (tests immunologiques, vaccins inactivés, échantillons biologiques...). La contrepartie est modeste : le laboratoire s’engage en échange à produire des lots pour les essais de phase II, et à optimiser son processus de fabrication, afin d’être plus productif au moment de la mise sur le marché.