Connexion
  • Question d’actu
  • Vu dans la presse
  • Grand Format
  • Santé TV
    • invité santé
    • C’est notre santé
    • Gestes santé
    • Santé TV
  • Maladies
  • J’ai mal
  • Medicaments
  • Mieux vivre
  • Sexo
  • Supplément
  • Charte editoriale
  Menu
Pourquoi Docteur
Santé TV
Grand Format
Mieux vivre
Sexo
ACCUEIL
MÉDICAMENTS
MALADIES
J'AI MAL À ...
QUESTION D'ACTU
VU DANS LA PRESSE
ENQUÊTES
SANTÉTV
Mieux vivre
CONGRÈS
LES GESTES SANTÉ
CHARTE ÉDITORIALE
CONDITIONS D'UTILISATION
Pourquoi Docteur
Pourquoi Docteur
Pourquoi Docteur
Pourquoi Docteur
Rechercher
Tuesday 02 March 2021
▼ Publicité ▼

Partager
Newsletter
Abonnez-vous
à la newsletter
Article Précédent
Article Suivant
ACCUEIL
>
Enquêtes
>
Zika : le virus qui affole la planète
>
Zika : le virus qui affole la planète
Zika : le virus qui affole la planète

Zika : le virus qui affole la planète

Par Anne-Laure Lebrun

Depuis le printemps 2015, l'Amérique du Sud et les Caraïbes sont frappés par une épidémie d'ampleur due au virus Zika. Une flambée inédite aux terribles conséquences.  

Zika : le virus qui affole la planète Fernando Llano/AP/SIPA
Image Crayon
Publié le 27.02.2016
A A
Image Mots-clés
Mots-clés :
zika
épidémie
microcéphalie
syndrome de Guillain-Barré

« C’est un virus compliqué, rempli d’incertitudes. Nous devons donc être préparés à des surprises ». C’est en ces termes que la directrice de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrit Zika, et résumé son parcours fulgurant.
Arrivé au Brésil au printemps 2015, il aurait déjà infecté un million et demi de personnes. Et l’OMS s’attend à 3 ou 4 millions de cas uniquement sur le continent américain en 2016. Un pouvoir de nuisance qui lui était totalement inconnu. Cette progression fulgurante a également fait ressurgir son côté obscur. Zika est soupçonné d’être responsable de complications neurologiques post-infectieuses graves et des malformations congénitales. Est-il capable d’entraîner d’autres séquelles ? Beaucoup d’inconnues demeurent. Endiguer l’épidémie est donc une priorité.

 

Voir en plein format  


Un vecteur de choix

Pour se transmettre, le virus Zika a besoin d’un vecteur : le moustiques Aedes. Au total, il est capable d’infecter une vingtaine d’espèces différentes. Mais seulement deux d’entre elles sont responsables de l’épidémie actuelle. Aussi pour y mettre fin, les pays touchés ont déclaré la guerre à ces insectes.

 

LIENS SUR LE MÊME THÈME

  • Zika : l’épidémie "peut empirer avant de s’améliorer"
  • Zika : la menace est mondiale
  • Zika : 14 cas de transmission sexuelle suspectés aux Etats-Unis

D'autres modes de contaminations suspectés

Mais l’épidémie pourrait également se propager par d’autres voies de contamination. Le virus a en effet été détecté dans le sperme de malades. Des cas de transmission sexuelle sont également en cours d’investigation aux Etats-Unis.

 

 

Voir en plein format 

Des complications inquiétantes

La transmission la plus inquiétante est celle de la mère à l’enfant. L’exposition in utero à Zika semble provoquer des dommages considérables au système nerveux des nourrissons, et en particulier l’apparition de microcéphalie. Le lien n’est pas encore établi, mais l’étau se resserre autour de Zika.

 

 

Et après ?

A l’heure actuelle, il n’existe ni traitement antiviral ni vaccin. La recherche médicale ne s’était pas lancée dans leur développement car la fièvre Zika était considérée comme anodine jusqu’à aujourd’hui. Toutefois des pistes existent et sont d’ores et déjà exploitées : le vaccin contre la dengue, virus cousin de Zika, pourrait servir de base de travail. En outre, deux vaccins-candidats font naître l’espoir. L’un est développé par le National Institutes for Health (institut public américain) et l’autre par la société indienne Bharat Biotech. Mais les essais de phases 1 ne devraient pas débuter avant 18 mois, précise l’OMS. L’épidémie pourrait alors être terminée.

Pour l’enrayer, la cible de choix est donc le moustique. Et pour les pays européens menacés - la France en tête – pas question d’attendre les bras croisés. Objectif : supprimer les gîtes larvaires afin de limiter la circulation autochtone du virus qui pourrait survenir de mai à novembre prochain. En France, la crainte se cristallise autour du moustique tigre. Ce dernier est présent dans 30 départements métropolitains et il a déjà apporté la dengue et le chikungunya dans le Sud de la France. Des virus qui font l’objet d’une étroite surveillance et d’une déclaration obligatoire.

De ce fait, les autorités sanitaires françaises ont décidé d’élargir à Zika les dispositifs déjà existants. Les médecins et laboratoires auront également l’obligation de déclarer les cas identifiés. Les signalements seront aussitôt suivis d’actions de lutte anti-vectorielle avec épandage d’insecticides. Mais l’efficacité de ces mesures collectives dépend des actions individuelles. Les personnes vivant dans les zones à risques doivent privilégier le port de vêtements longs et clairs imprégnés d’insecticide ainsi que l’utilisation de répulsifs jour et nuit.

Zika en Polynésie française : "Nous sommes allés de surprises en surprises"

Envoyer à un ami

Votre Nom :
Votre Email :
Email de votre ami:
Nom de votre ami:
Laisser votre message:
Combien font 0 + 10 ? :
Article Précédent
Article Suivant
Zika : le virus qui affole la planète
Zika : le virus qui affole la planète
Par Anne-Laure Lebrun
+A -A

Depuis le printemps 2015, l'Amérique du Sud et les Caraïbes sont frappés par une épidémie d'ampleur due au virus Zika. Une flambée inédite aux terribles conséquences.  

Zika : le virus qui affole la planète
Publié le 27.02.2016
Mots-clés :
zika
épidémie
microcéphalie
syndrome de Guillain-Barré

« C’est un virus compliqué, rempli d’incertitudes. Nous devons donc être préparés à des surprises ». C’est en ces termes que la directrice de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrit Zika, et résumé son parcours fulgurant.
Arrivé au Brésil au printemps 2015, il aurait déjà infecté un million et demi de personnes. Et l’OMS s’attend à 3 ou 4 millions de cas uniquement sur le continent américain en 2016. Un pouvoir de nuisance qui lui était totalement inconnu. Cette progression fulgurante a également fait ressurgir son côté obscur. Zika est soupçonné d’être responsable de complications neurologiques post-infectieuses graves et des malformations congénitales. Est-il capable d’entraîner d’autres séquelles ? Beaucoup d’inconnues demeurent. Endiguer l’épidémie est donc une priorité.

 

Voir en plein format  


Un vecteur de choix

Pour se transmettre, le virus Zika a besoin d’un vecteur : le moustiques Aedes. Au total, il est capable d’infecter une vingtaine d’espèces différentes. Mais seulement deux d’entre elles sont responsables de l’épidémie actuelle. Aussi pour y mettre fin, les pays touchés ont déclaré la guerre à ces insectes.

 

LIENS SUR LE MÊME THÈME

  • Zika : l’épidémie "peut empirer avant de s’améliorer"
  • Zika : la menace est mondiale
  • Zika : 14 cas de transmission sexuelle suspectés aux Etats-Unis

D'autres modes de contaminations suspectés

Mais l’épidémie pourrait également se propager par d’autres voies de contamination. Le virus a en effet été détecté dans le sperme de malades. Des cas de transmission sexuelle sont également en cours d’investigation aux Etats-Unis.

 

 

Voir en plein format 

Des complications inquiétantes

La transmission la plus inquiétante est celle de la mère à l’enfant. L’exposition in utero à Zika semble provoquer des dommages considérables au système nerveux des nourrissons, et en particulier l’apparition de microcéphalie. Le lien n’est pas encore établi, mais l’étau se resserre autour de Zika.

 

 

Et après ?

A l’heure actuelle, il n’existe ni traitement antiviral ni vaccin. La recherche médicale ne s’était pas lancée dans leur développement car la fièvre Zika était considérée comme anodine jusqu’à aujourd’hui. Toutefois des pistes existent et sont d’ores et déjà exploitées : le vaccin contre la dengue, virus cousin de Zika, pourrait servir de base de travail. En outre, deux vaccins-candidats font naître l’espoir. L’un est développé par le National Institutes for Health (institut public américain) et l’autre par la société indienne Bharat Biotech. Mais les essais de phases 1 ne devraient pas débuter avant 18 mois, précise l’OMS. L’épidémie pourrait alors être terminée.

Pour l’enrayer, la cible de choix est donc le moustique. Et pour les pays européens menacés - la France en tête – pas question d’attendre les bras croisés. Objectif : supprimer les gîtes larvaires afin de limiter la circulation autochtone du virus qui pourrait survenir de mai à novembre prochain. En France, la crainte se cristallise autour du moustique tigre. Ce dernier est présent dans 30 départements métropolitains et il a déjà apporté la dengue et le chikungunya dans le Sud de la France. Des virus qui font l’objet d’une étroite surveillance et d’une déclaration obligatoire.

De ce fait, les autorités sanitaires françaises ont décidé d’élargir à Zika les dispositifs déjà existants. Les médecins et laboratoires auront également l’obligation de déclarer les cas identifiés. Les signalements seront aussitôt suivis d’actions de lutte anti-vectorielle avec épandage d’insecticides. Mais l’efficacité de ces mesures collectives dépend des actions individuelles. Les personnes vivant dans les zones à risques doivent privilégier le port de vêtements longs et clairs imprégnés d’insecticide ainsi que l’utilisation de répulsifs jour et nuit.

Zika en Polynésie française : "Nous sommes allés de surprises en surprises"
Noter cet article
1 2 3 4 5  
 
Partager
0

SANTÉTV SANTÉTV

Voir l'espace femme Voir tous les vidéos

Mieux vivre Mieux vivre

Migraine : faire du sport pour réduire le risque
Mal de tête

Migraine : faire du sport pour réduire le risque

Voir l'espace femme Voir tous les articles
EN DIRECT
Covid-19 : ce qui coince dans la campagne de vaccination
Dysfonctionnements
Covid-19 : ce qui coince dans la campagne de vaccination
Comment la frustration peut mener à l’addiction
Toxicomanie
Comment la frustration peut mener à l’addiction
Cancer du foie : un essai d'immunothérapie cellulaire à Rennes
TCR-T cell
Cancer du foie : un essai d'immunothérapie cellulaire à Rennes
Covid-19 : les Japonais invités à se taire dans les transports, les restos et les magasins
Le silence est d'or
Covid-19 : les Japonais invités à se taire dans les transports, les restos et les magasins
Alzheimer : l'exercice physique ralentit la perte de mémoire
Maladies neurodégénératives
Alzheimer : l'exercice physique ralentit la perte de mémoire
Comment éviter la méningite chez les nourrissons ? On en sait plus
Méningites à Streptocoque du groupe B
Comment éviter la méningite chez les nourrissons ? On en sait plus
Notre intestin héberge 140 000 virus !
Microbiome
Notre intestin héberge 140 000 virus !
Cannabis récréatif : légaliser augmente la consommation, notamment chez les jeunes mamans
Conséquences sanitaires
Cannabis récréatif : légaliser augmente la consommation, notamment chez les jeunes mamans
Doses de vaccins anti-Covid : les professionnels de santé s'impatientent
Approvisionnement
Doses de vaccins anti-Covid : les professionnels de santé s'impatientent
Mois du cancer colorectal : se faire dépister, c'est facile et c'est vital
Mars bleu
Mois du cancer colorectal : se faire dépister, c'est facile et c'est vital
Le sport renforce les os et l’immunité
Activité physique
Le sport renforce les os et l’immunité
Covid-19 : pourquoi la vitamine B6 pourrait éviter les formes graves
Selon des chercheurs asiatiques
Covid-19 : pourquoi la vitamine B6 pourrait éviter les formes graves
Covid-19 : une troisième injection à l'étude pour contrer les variants
Trois doses au lieu de deux ?
Covid-19 : une troisième injection à l'étude pour contrer les variants
Cerveau : exagérer les différences entre deux souvenirs similaires, pour mieux s'en rappeler
Quand la réalité s'adapte à notre mémoire
Cerveau : exagérer les différences entre deux souvenirs similaires, pour mieux s'en rappeler
Maladie de Fabry : trois patients arrêtent leur traitement grâce à la thérapie génique
Journée internationale des maladies rares
Maladie de Fabry : trois patients arrêtent leur traitement grâce à la thérapie génique
Polyarthrite, « orteil Covid » : l’imagerie confirme ces symptômes durables de la Covid-19
Troubles musculo-squelettiques
Polyarthrite, « orteil Covid » : l’imagerie confirme ces symptômes durables de la Covid-19
Masturbation et Covid-19 :  la recommandation étonnante de l'agence de santé publique de New York
Sexe pandémique
Masturbation et Covid-19 : la recommandation étonnante de l'agence de santé publique de New York
Comment gérer les conflits dans la fratrie ?
Psychologie
Comment gérer les conflits dans la fratrie ?
Covid-19 : Des appels de dix minutes aident à lutter contre la solitude
Souffrance psychologique
Covid-19 : Des appels de dix minutes aident à lutter contre la solitude
Journée Internationale des Maladies Rares
"Le jour où l'on met un nom sur la maladie, il y a un espoir qui naît"
1 sur 5
Plus d’articles
▼ Publicité ▼
Grand Format Enquêtes
Enquêtes
Conférence internationale sur le VIH - IAS 2017
Conférence internationale sur le VIH - IAS 2017
PMA : le comité d’éthique ouvre la voie à toutes les femmes
PMA : le comité d’éthique ouvre la voie à toutes les femmes
Class action : des espoirs et beaucoup d'inconnues
Class action : des espoirs et beaucoup d'inconnues
Réseaux sociaux : l'observatoire des effets indésirables des médicaments
Réseaux sociaux : l'observatoire des effets indésirables des médicaments
Dépakine : comment l'ANSM a tiré les leçons de cette affaire
Dépakine : comment l'ANSM a tiré les leçons de cette affaire
Moi ministre de la santé
Moi ministre de la santé
Prescriptions hors AMM : des ordonnances aux effets indésirables
Prescriptions hors AMM : des ordonnances aux effets indésirables
1 sur 7
Voir toutes  les enquêtes Voir toutes les enquêtes