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Nutrition

Les féculents sont le vrai carburant intelligent de l’organisme 

Par le Dr Jean-François Lemoine

Les pâtes ne résument pas les féculents, même si elles sont parmi les premières, en quantité consommée, de cette catégorie d’aliments, avec le riz. Dans cette famille, il faut ajouter le pain, les céréales (blé, orge, avoine, seigle…) et les légumineuses (lentilles, fèves, pois chiches, haricots secs…).

AndreyGorulko
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Les féculents représentent ce que l’on appelle les sucres « lents », en opposition aux sucres « simples ou rapides » qui, comme leur nom le suggère, passent rapidement et massivement dans le sang. Au premier rang de ces sucres rapides, le banal sucre, en poudre et en morceaux, mais aussi les boissons sucrées, les confiseries, les pâtisseries ou les desserts lactés. Ces sucres « rapides » feront l’objet d’une étape particulière. Ce sont, avec les graisses, les principaux ennemis des « gros ».

Les sucre lents source d’énergie

En revanche les sucres « lents », les féculents, sont fondamentaux pour ceux qui ont décidé de perdre du poids en essayant d’avoir une activité physique augmentée et régulière. Ils vont avoir besoin de recevoir une énergie, elle-aussi régulière, que le corps va utiliser progressivement.

Manger des féculents, c’est consommer peu de graisses, mais beaucoup de sucres lents qui se digèrent très lentement, en libérant dans notre sang une énergie constante, sans affoler notre organisme comme lorsque l’on mange un morceau de sucre.

Contre la sensation de faim

Autre avantage : lorsque l’on consomme des féculents, on a peu ou pas envie de manger des aliments gras ou sucrés. Le sucre des féculents, qui se libère lentement et progressivement, repousse la sensation de faim, qui n’est en fait qu’un manque de sucre. Ils sont, d’ailleurs, la meilleure parade au grignotage.

Donc, si vous voulez maigrir, ils ne représentent pas une interdiction absolue comme de nombreux régimes voudraient bien le faire croire. Il faut simplement les consommer en quantité raisonnable !

La richesse des féculents permet de varier leur place tout au long du repas, que ce soit sous forme de pain ou en garniture. Bien évidemment, il faut résister à la tentation de les recouvrir de fromage ou de crème… Un filet d’huile d’olive, quelques feuilles de basilic ou une large rasade de sauce tomate feront l’affaire.

Il y a – et c’est beaucoup moins connu – dans certains féculents, comme les pâtes, autant de protéines que dans les œufs, et presque autant que dans la viande, qui plus est, de meilleure qualité.

Enfin, lors de la cuisson, les pâtes se chargent d’eau. Deux fois leur volume. Ce qui, surtout chez les gens âgés qui boivent peu, représente un apport en liquide non négligeable.