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L’anesthésie

Être anesthésié, c’est comme voyager tranquille dans un vol d’avion de ligne.

Par Camille Sabourin

L’endormissement c’est le décollage, le sommeil pendant l’intervention, le vol et le réveil,  l’atterrissage. La comparaison ne s’arrête pas là.  C’est théoriquement aussi peu dangereux de prendre l’avion que de se faire anesthésier.

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Si malheureusement, dans les deux cas,  il existe - très rarement - des accidents, ceux-ci  surviennent avec la même fréquence dans les phases similaires. Le décollage est le plus dangereux ; L’induction de l’anesthésie également. L’allergie, c’est la panne de moteur en pleine poussée, le risque de voir le cœur s’arrêter comme un véritable fusible de notre vie.

Pendant la deuxième phase, comme pendant un vol en altitude, peu ou pas de problèmes. Les turbulences sont loin et seul l’acte chirurgical lui-même représente un risque si le malade est en mauvais état général ou si la technique est délicate. L’anesthésiste n’a qu’à contrôler quelques paramètres.

En revanche, le réveil c’est l’atterrissage. Il faut être vigilant même si reprendre conscience est un phénomène extrêmement naturel. C’est le rôle de la salle de réveil.

S’il est statistiquement plus dangereux de prendre sa voiture que l’avion et de traverser à un feu rouge que de se faire anesthésier, il faut insister pour que le bilan préopératoire soit aussi strict et sérieux - il est d’ailleurs obligatoire - que l’obligation qu’ont les bonnes compagnies de faire vérifier leurs avions.