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Lombalgies : le «pacemaker du dos» fait son chemin





Exercices, acupuncture, ceinture de soutien, paracétamol, voire opioïdes : certaines lombalgies résistent à tout et pourrissent la vie de ceux qui doivent supporter la douleur au quotidien. Des millions de Français qui, selon Le Parisien, pourraient bientôt disposer d’une nouvelle option thérapeutique : le « pacemaker du dos ».

 

Le dispositif, mis au point par l’Irlandais Peter Crosby, avait déjà fait parler de lui l’an passé, après la publication des résultats d’une première étude de faisabilité, réalisée sur 26 patients. Les chiffres étaient éloquents, 85 % des participants estimaient que leur qualité de vie s’était améliorée, trois mois après l’implantation du boîtier ReActiv8.

 

Depuis, d’autres tests ont été menés chez des patients plus jeunes (44 ans en moyenne), et les résultats confirment l’intérêt de cette technologie. Le principe est simple, explique Le Parisien, en cas de lombalgie, le cerveau réagit en limitant les influx nerveux vers la zone douloureuse. Une adaptation bénéfique en cas de douleur aiguë qui vise à limiter les contractions musculaires dans la région endolorie. Mais quand la douleur est chronique, ce mécanisme physiologique peut conduire à une atrophie des muscles du bas du dos, et entretenir la douleur.

Le pacemaker propose de casser ce cercle vicieux. Ses électrodes permettent, en effet, grâce à une télécommande, de stimuler soi-même les muscles de la région lombaire. « Certains médecins prescrivent des exercices, mais ça ne marche pas toujours. Essayez de contracter ce muscle ! Cela revient à faire bouger vos oreilles », ironisait en 2014, dans les colonnes du Parisien déjà, l'ingénieur bio-médical à l’origine du dispositif.

 

Pour l’heure, le « pacemaker du dos » attend d’obtenir le marquage CE. Son entrée dans l’arsenal thérapeutique des lombalgies chroniques dépendra ensuite de l’avis de la Haute autorité de santé sur le service médical rendu. Le prix du dispositif (entre 15 000 et 17 000 €) pourrait cependant être un frein au remboursement. Un coût à mettre cependant en regard de celui supporté par l’Assurance maladie à cause des lombalgies : plus de 2 milliards d’euros par an.

 

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