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QUESTION D'ACTU

Limiter leur utilisation

Amalgames au mercure : la mise en garde de l'ANSM aux dentistes

L’ANSM affirme sa volonté de voir diminuer de façon importante l’utilisation des amalgames à base de mercure pour traiter les caries. Elle émet de nouvelles recommandations aux dentistes.

Amalgames au mercure : la mise en garde de l'ANSM  aux dentistes DURAND FLORENCE




C'est une mise en garde à l'adresse des dentistes qu'a formulé hier l’Agence de sécurité du médicament . Dans un communiqué publié ce jeudi, l'ANSM affirme sa volonté de voir diminuer de façon importante l’utilisation des amalgames à base de mercure dans le traitement de la carie dentaire. Ces dispostifs sont en effet suspectés d'être toxiques pour les systèmes nerveux, immunitaire, hormonal et reproductif.


Des utilisations cliniques très limitées

A ce titre, elle émet des recommandations à destination des chirurgiens-dentistes afin de préciser les situations cliniques limitées dans lesquelles l’amalgame peut encore être employé. C'est le cas, par exemple, d'une restauration des dents permanentes postérieures (molaires et prémolaires) en cas de prévalence carieuse élevée et de lésions multiples et étendues.

A contrario, les amalgames dentaires ne doivent pas être utilisés chez des patients ayant des antécédents d’allergie au mercure avérés et identifiés par des tests épicutanés. 
Les amalgames dentaires sont, par précaution, également contre-indiqués chez les patients dont le rein est fragilisé par des antécédents d’atteinte de leur fonction rénale, rajoute l'ANSM.


Limiter la concentration de mercure dans l'air des cabinets

En parallèle, il est également rappelé aux dentistes l’importance du respect des règles d’hygiène bucco-dentaire lorsqu'ils manipulent ces dispositifs. Les amalgames dentaires doivent ainsi être utilisés sous un conditionnement en capsules pré- dosées. Des règles d'hygiène qui doivent être respectées « dans le but de limiter autant que possible la concentration de mercure dans l'atmosphère des cabinets dentaires », précise l'Agence.


Déclarer tout effet indésirable

Enfin, l’ANSM tient à sensibiliser à la fois les professionnels de santé et les patients sur l’importance de la déclaration de tout effet indésirable en relation avec l’utilisation d’un matériau d’obturation. L’Agence a d’autre part rappelé, au cours de la commission de prévention des risques du mois d’octobre 2014, la nécessité de promouvoir la recherche dans le domaine des biomatériaux afin d’élargir l’offre de solutions alternatives aux amalgames dentaires disponibles.

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