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Poids sur les cervicales

Les textos provoquent des douleurs dans le dos

Par la rédaction

Les gens passent entre deux et quatre heures par jour la tête baissée sur leur smartphone pour lire et envoyer des textos. Une position délétère pour le dos, selon une étude publiée dans Surgical Technology International.

SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Nombreuses sont les études qui alertent sur les effets des ondes du téléphone portable sur notre santé (gliome au cerveau, trouble de la fertilité). Une nouvelle étude montre que le mobile peut aussi avoir des effets sur… notre dos.

C'est ce que démontre une étude publiée début novembre dans Surgical Technology International (en anglais), et dirigée par un chirurgien orthopédiste new-yorkais, Kenneth Hansraj. La cause ? Le fait de baisser la tête pour regarder l’écran de son téléphone ajouterait jusqu’à 27 kilogrammes sur vos cervicales et votre colonne vertébrale.

L’étude montre ainsi que plus vous baissez la tête, et plus celle-ci est lourde sur vos épaules : si votre tête pèse environ 4,5 kilos de manière naturelle, baisser la tête de 30 degrés fait passer le poids de votre tête à 18 kilos, et même à plus de 27 kilos quand votre tête fait un angle de 60° avec votre colonne. A titre de comparaison, cela correspond à 4 boules de bowlings, ou 200 iPhones sur votre crâne !


L'incidence de l'angle de la tête sur le poids de celle-ci sur les cervicales (© Surgical Technology International)

En fait, plus on baisse la tête, moins celle-ci est alignée avec la colonne vertébrale (la position idéale). L'impact sur les cervicales est donc plus important.

Selon l’étude, les gens passent en moyenne de 2 à 4 heures par jour à consulter leur email ou leur réseaux sociaux favoris sur leur smartphone, ce qui fait 700 à 1400 heures par an la tête baissée... Chez les lycéens, ce temps pourrait monter jusqu’à 5 000 heures par an, un stress particulièrement important pour les cervicales ce qui pourrait « conduire à une usure, déchirure, dégénération et à de possibles opérations chirurgicales prématurées ».