ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > Virus Ebola : l'épidémie a déjà tué 149 personnes en Afrique

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé

Virus Ebola : l'épidémie a déjà tué 149 personnes en Afrique

Par Julian Prial

Le 22 mars 2014, le ministère de la Santé guinéen notifiait une épidémie de fièvre liée au virus Ebola, dans le sud de la Guinée. Aujourd'hui, l'Afrique de l'Ouest compte déjà près de 150 morts. 

Youssouf Bah/AP/SIPA

Le virus Ebola n'a pas disparu des terres africaines. Et selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'épidémie de fièvre hémorragique virale (FHV) liée à ce virus se poursuivrait même en Afrique de l'Ouest. Ainsi, au 22 avril 2014, le dernier bilan de l'OMS faisait état de chiffres en hausse, par rapport aux 110 victimes mortelles recensées jusqu'à présent. Par exemple, pour la Guinée, 208 cas cliniquement évocateurs ont  été rapportés dont 169 ont fait l’objet d’une confirmation biologique. Parmi ces cas, 136 sont décédés. Par ailleurs, 217 personnes contacts font l’objet d’un suivi médical.



L'OMS aux côtés des pays touchés
De son côté, le ministère de la Santé du Liberia rapporte officiellement 34 cas (28 cas cliniquement évocateurs et 6 cas confirmés). Parmi ces cas, 11 sont décédés. En outre, 162 personnes contacts font l’objet d’un suivi médical. Enfin, le ministère de la Santé de Sierra Léone rapporte pour sa part 2 cas suspects d’Ebola décédés, ayant effectué un voyage en Guinée. En comptant ces deux derniers cas possibles, le bilan actuel serait donc de 149 morts
Pour cette raison, l'OMS confie que « la situation épidémiologique est suivie avec attention », et fait actuellement l’objet de publication régulière dans le bulletin hebdomadaire international (BHI) bulletins hebdomadaires internationaux. « Les autorités sanitaires de ces pays, en lien avec l’OMS et l’ensemble des partenaires, sont mobilisées pour prévenir la contagion à d’autres pays.


Le risque d'importation par les voyageurs reste très faible
 
Toutefois, selon les experts internationaux, comme français, le risque d’importation du virus Ebola par le biais des voyageurs au sein de l’Union européenne ou en France est « très faible » mais ne peut être totalement exclu.
Au vu de la situation épidémiologique actuelle, la survenue de cas d’infection par le virus Ebola à Conakry et dans le nord du pays ne modifie pas le niveau de risque pour les voyageurs à destination et au retour de pays affectés. Résultat, l’OMS n’a pas, à ce jour, émis de restrictions de voyage à destination de ces pays.
Selon l'OMS, les mesures de prévention doivent être néanmoins rappelées, notamment pour les personnes amenées à prendre en charge des patients atteints de la maladie (pas de contact avec le sang, les tissus ou les liquides biologiques de personnes/animaux infectés).