- Les personnes contrôlantes cherchent souvent à dissimuler par leur comportement leur vulnérabilité.
- Plutôt que répondre par de l'agressivité, mieux vaut affirmer calmement vos propres volontés.
- Il faut montrer à la personnalité contrôlante qu'elle peut compter sur vous sans pour autant vous imposer ses choix.
Il est normal de se sentir déstabilisé(e), voire impuissant(e), face à une personne qui cherche à tout contrôler. Pourtant, il existe des moyens d’agir de façon constructive pour préserver la relation tout en affirmant ses propres besoins.
Comprendre d'où vient le besoin de contrôle
Souvent, les personnes contrôlantes cherchent à maîtriser leur environnement pour apaiser une angoisse intérieure ou une peur de l’imprévu. Elles adoptent une posture rigide, un regard insistant, des gestes fermes, voire même une tendance à envahir l’espace personnel de l’autre.
Leur volonté n’est pas forcément de nuire, mais plutôt de se rassurer. Plutôt que de réagir par la confrontation directe, il est donc important d’aborder la situation avec empathie.
Adopter une communication respectueuse et bienveillante
S’il peut être tentant de se replier sur soi-même ou, au contraire, de répondre par l’agressivité, c’est bien la communication assertive, c’est-à-dire respectueuse de soi et des autres, qui sera la plus efficace. Il s’agit, dans ce genre de situation, d’exprimer clairement ses ressentis et ses besoins, sans accusation ni reproche.
Si, par exemple, vous avez un(e) ami(e) qui décide toujours du programme lors de vos sorties, n’hésitez pas à lui dire calmement que vous aimeriez aussi proposer des idées et que cela vous ferait plaisir de partager vos envies. Par ailleurs, restez le plus possible factuel(le), sans juger, afin d’ouvrir le dialogue.
Soutenir sans se laisser envahir
Face à une personne contrôlante, il est important de poser des limites tout en restant ouvert(e). Il ne s’agit pas de se soumettre à toutes ses volontés, mais plutôt de l’accompagner vers une relation plus équilibrée, en faisant des propositions à tour de rôle ou en instaurant un tour de parole, par exemple.
L’objectif n’est pas de briser la relation, mais de la rendre plus saine, en encourageant la personne à exprimer ses peurs ou ses besoins, mais aussi en lui montrant qu’il ou elle peut compter sur vous sans avoir à tout contrôler. Parfois, il peut être utile de suggérer qu’un accompagnement extérieur, comme un soutien psychologique, pourrait être bénéfique si le besoin de contrôle devient envahissant.
En savoir plus : "Cessez d'être gentil, soyez vrai! : Être avec les autres en restant soi-même" de Thomas d'Ansembourg.