ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > Stéatose hépatique non alcoolique : les meilleurs féculents pour le foie

Semaine de sensibilisation à la maladie du foie gras

Stéatose hépatique non alcoolique : les meilleurs féculents pour le foie

Par Sophie Raffin

Pour maintenir ou retrouver un foie en bonne santé, il faut limiter sa consommation de féculents et surtout bien les choisir. 

Esin Deniz/istock
Il y a trois types de féculents : les tubercules, les légumineuses et les céréales. La clé pour sélectionner les meilleurs est de privilégier les féculents à indice glycémique bas.
Par exemple, il est plus interessant de manger une patate douce qu'une pomme de terre à purée.
Il faut aussi privilégier les cuissons à la vapeur ou à l'étouffée.

Les glucides - dont font partie les féculents - sont l’un des pires ennemis des personnes atteintes de la maladie du foie gras. Ce sont eux qui mettent l’organe en difficulté et le conduisent à se gorger de graisse, s’ils sont consommés en excès. Toutefois, les éliminer de son alimentation est difficile. Il faut ainsi bien les choisir. Angélique Houlbert, diététicienne-nutritionniste et auteure du livre "Le régime NASH contre la maladie du foie gras" (Thierry Souccar Éditions) nous aide à sélectionner les meilleurs féculents à mettre dans notre assiette.

Féculents : privilégiez ceux avec un indice glycémique bas

"Une consommation excessive de glucides rapidement digérés et de sucre(s) peut conduire à une infiltration du foie par les graisses surtout chez les personnes sédentaires. En diminuant ces glucides et en les choisissant mieux, on interrompt ce processus, et on aide le foie à se libérer des graisses", explique Angélique Houlbert.

Mais quels sont les meilleurs féculents pour le foie ? "Chaque famille de féculents renferme des aliments intéressants à privilégier et d’autres à bannir. La clé pour les sélectionner est de privilégier ceux qui ont un Indice Glycémique bas (IG inférieur à 55)", précise la spécialiste. Au total, il y a 3 familles de féculents :

Féculents : quelle quantité mettre dans l’assiette ?

Au-delà de la qualité nutritionnelle et de l’indice glycémique du féculent, il faut également être vigilant sur la quantité consommée. "Une des plus grosses erreurs nutritionnelles est de manger des féculents à chaque repas. C’est en fonction de l’activité physique, de l'âge, de l’activité professionnelle ou encore si on a besoin de perdre du poids ou pas", prévient Angélique Houlbert.

Lors de la composition de son menu, c'est un seul type de féculent par repas et pas plus d’un quart de l’assiette. Ainsi, il faut éviter d’avoir du taboulé en entrée, des spaghettis bolognaises en plat, un riz au lait en dessert, tout cela avec un morceau de pain et du fromage. Votre foie vous en remerciera.

Indice glycémique et féculents : attention à la cuisson

Le mode de cuisson des féculents est aussi un autre élément à prendre en compte lors de la préparation du repas, car cela joue sur leur indice glycémique. Plus la cuisson à l’eau est longue, plus il sera élevé. C’est pourquoi il est recommandé de manger des pâtes al dente plutôt que bien cuites.

Les cuissons à la vapeur ou à l’étouffée (c’est-à-dire avec très peu d’eau) sont par ailleurs les plus conseillées pour les féculents. De plus, privilégiez aussi les produits entiers : les aliments mixés, réduits en purée ou en soupe ont, en effet, un IG plus élevé.

Astuce pour réduire l’indice glycémique des féculents, tirée du livre d'Angélique Houlbert : "lorsque vous placez vos féculents au réfrigérateur après leur cuisson, l’IG s’abaisse. Si bien que les pâtes refroidies ou encore le riz en salade auront toujours un IG plus bas".