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Nouvelle souche de fièvre hémorragique de Crimée-Congo : quels sont les symptômes ?

Par Geneviève Andrianaly

Une nouvelle souche de la fièvre hémorragique Crimée-Congo a été identifiée. Voici les symptômes de ce virus. 

kazuma seki/iStock
Ce mois-ci, la fièvre hémorragique Crimée-Congo a provoqué le décès de 27 personnes en Irak.
En général, cette maladie touche des personnes travaillant dans le secteur de l’élevage, comme les exploitants agricoles, les employés des abattoirs ou les vétérinaires.

Le 28 juin, des scientifiques de l'université Sechenov de Moscou ont annoncé une découverte inquiétante à l’agence de presse TASS. "Une nouvelle souche de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) a été découverte dans le sud de la Russie", ont-ils indiqué. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, cette maladie est endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et en Asie ainsi que dans les pays en deçà du 50ème degré de latitude nord.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo est provoquée par un virus appelé "Nairovirus" de la famille des Bunyaviridae. Il est principalement transmis aux êtres humains par des tiques et des animaux d’élevage. La transmission du virus se fait soit par des piqûres, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés pendant ou immédiatement après l’abattage.

"La mort survient dans environ 30 % des cas"

D’après les chercheurs russes, le principal symptôme et le plus dangereux de la fièvre hémorragique de Congo-Crimée est l'hémorragie interne. "La maladie se développe rapidement. Dans les cas graves, une insuffisance hépatique ou pulmonaire soudaine peut survenir après cinq jours de maladie. La mort survient dans environ 30 % des cas, dès la deuxième semaine de la maladie. Différentes versions du virus sont à l'origine de différents degrés de gravité de la maladie", ont expliqué les scientifiques. L’OMS indique que cette maladie, provoquant des flambées de fièvre hémorragique virale sévère, cause un taux de létalité pouvant atteindre 40 %.

Pas de vaccin

Pour l’heure, il n’existe pas de vaccin contre le virus ni pour l’homme, ni pour l’animal, selon le communiqué du TASS. Le traitement suivi par les personnes infectées permet de soulager les symptômes de maladie.