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Progéria

Une petite fille de 8 ans décède de vieillesse

Par Jean-Guillaume Bayard

Une petite ukrainienne est décédée de vieillesse à 8 ans seulement, devenant la plus jeune personne à mourir de vieillesse.

designer491/iStock

Anna Sakidon était atteinte d’une maladie génétique rare qui ne touche que 160 personnes dans le monde. La progéria, ou syndrome de Hutchinson-Gilford est une maladie génétique très rare qui n'affecte qu'une naissance sur vingt millions, comme le rapporte le Daily Mail.

8 ans mais 80 ans d’âge biologique

L’état de santé de la petite fille était dramatique et, selon ses médecins, son âge biologique était de près de 80 ans. Elle ne pesait que 7,7 kilos et présentait de nombreuses défailles de ses organes internes. Sa mère déclarait, avant sa mort, qu'elle était prête à "tout sacrifier pour que sa fille soit en bonne santé" et avait pour seul rêve de "découvrir, un jour, que le diagnostic des médecins était faux", a confié au Daily Mail Timofey Nagorny, responsable de la fondation qui a pris en charge les soins médicaux d’Anna.

Le Dr Nadezhda Kataman, qui a traité le cas de la jeune Ukrainienne, a expliqué que "pour les enfants atteints de progéria, un an est équivalent à une période de huit à dix ans". Les os grandissent lentement tandis que les organes vieillissent rapidement. La petite Anna a subi plusieurs AVC "ainsi qu'une paralysie de ses membres", ajoute le Dr Nadezhda Kataman.

La recherche avance contre la progéria

Des études récentes ont fait état d’avancée dans la lutte contre cette maladie dégénérative, la progéria. L’objectif est de ralentir cette maladie et donc ralentir le vieillissement accéléré des personnes infectées. Grâce à une molécule synthétisée en laboratoire, les chercheurs ont réussi à ralentir le vieillissement des cellules. Toujours incurable, cette maladie offre aux patients touchés une espérance de vie qui ne dépasse pas les 13 ans. Présentant une certaine efficacité sur les animaux, d’autres tests pour soigner de cette maladie doivent être faits pour améliorer les résultats chez l’humain, ont précisé les chercheurs.