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Avancée médicale

AVC : un nouveau traitement pour mieux récupérer

Par Virginie Galle

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), près de 5 millions de personnes dans le monde meurent d'un AVC chaque année.

Christoph Burgstedt / istock.
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Après un AVC, un nouveau traitement permet d’améliorer la revascularisation de la zone qui a subi l’arrêt de l’apport en sang, selon des chercheurs de l'Université de Zurich. La majorité des personnes victimes d’un AVC ont besoin par la suite de soins permanents en raison de la capacité limitée du cerveau à régénérer les tissus et les circuits neuronaux endommagés.

Actuellement, il n'existe que peu d'options thérapeutiques permettant de réduire les conséquences graves d'un accident vasculaire cérébral. Il y a quelques années, l’équipe du professeur Martin Schwab a montré que la molécule Nogo-A réduisait la croissance des fibres nerveuses et régulait celle des vaisseaux sanguins dans le cerveau.

Régénération améliorée

Dans une nouvelle étude menée sur la souris, les chercheurs ont génétiquement désactivé la molécule Nogo-A. Les vaisseaux sanguins des animaux traités ont alors montré une capacité de régénération améliorée. "Le système nerveux des souris traitées a mieux récupéré et leurs fonctions motrices ont été moins affectées, ce que nous attribuons à la régénération vasculaire", explique le directeur de l’étude et neuroscientifique Ruslan Rust. "Nos résultats fournissent une approche alternative prometteuse pour le traitement des patients victimes d'un AVC", conclut-il.

Un accident vasculaire cérébral (AVC), également appelé "attaque cérébrale", est une perte soudaine de la fonction d’une partie du cerveau, provoquée soit par un arrêt brutal de la circulation sanguine à l'intérieur d’une artère cérébrale, soit par la rupture d’une artère avec saignement dans le crâne, ou le cerveau

5 millions de personnes dans le monde meurent d'AVC chaque année

La gravité de l'AVC va dépendre de la localisation et de l'étendue des zones cérébrales touchées. En effet, chaque zone du cerveau est spécialisée (motricité ou sensibilité de la main, du bras de la jambe, parole, vision…). Un accident localisé va donc supprimer une fonction en partie, ou en totalité. Ce qui explique pourquoi une personne peut garder des séquelles physiques d'un AVC (paralysie d'une partie du corps ou du visage, diminution ou disparition de la vision, problèmes d'élocution...). 

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), près de 5 millions de personnes dans le monde meurent d'AVC chaque année et 15 millions sont victimes d'AVC non fatals. En France, on estime qu'entre 120 000 et 130 000 personnes en subissent chaque année.