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Médecine alternative

Médecines alternatives : l’acupuncture pour soulager les symptômes de la ménopause

Par Mégane Fleury

L'acupuncture, cette médecine traditionnelle chinoise qui consiste à planter de fines aiguilles sous la peau, permettrait de soulager efficacement les symptômes de la ménopause. 

EPICTURA/YANK

Bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, problèmes de sommeil, nausées, palpitations, 75% des femmes ménopausées ressentent ce qu’on appelle des symptômes vasomoteurs. S’ils sont censés disparaître après la période de pré-ménopause, parfois ils persistent pendant plusieurs années.

Certaines femmes ne parviennent pas à trouver de traitements efficaces dans la médecine classique, de fait, les traitements hormonaux ne sont pas adaptés à toutes les patientes. La médecine alternative pourrait les aider. Une étude publiée par le Journal of Alternative and Complementary Medecine montre que l’acupuncture serait efficace pour soulager les symptômes vasomoteurs de la ménopause. Elle a été réalisée par l’institut de recherche clinique Duke aux États-Unis. 

Une technique de médecine traditionnelle chinoise 

L’acupuncture fait partie de la médecine traditionnelle chinoise. Elle consiste à stimuler certaines parties du corps grâce à des aiguilles en métal piquées sous la peau. Cela permettrait, selon les adeptes, de rétablir l’équilibre énergétique du corps. 

Si cette médecine est arrivée en Europe au 17e siècle, elle a mis du temps à être reconnue. Aujourd’hui, les médecins et sages-femmes sont les seuls à pouvoir la pratiquer en France.

Des différences significatives

Les chercheurs ont rassemblé les données de plusieurs études menées sur l’efficacité de l’acupuncture. Ils ont remarqué que cette technique permet de réduire considérablement les symptômes de la ménopause. Les comparaisons entre les femmes soignées avec de l’acupuncture et les autres montrent des différences significatives.

« Il y a des améliorations notables sur la fréquence des symptômes, leur intensité, et sur différents points de mesure de la qualité de vie », explique Deanna Befus, l’une des auteurs de l’étude. 

On estime qu’entre 4000 et 6000 personnes la pratiquent en France.