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Mal de dos

Les hormones contre la cyphose exagérée des femmes ménopausées

Par Mégane Fleury

D'après une nouvelle étude, le risque de cyphose (déformation de la colonne vertébrale) et son impact diminue chez les femmes ménopausées qui suivent ou ont suivi un traitement hormonal. 

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Trois millions de françaises ménopausées souffrent d’ostéoporose. Ce tassement vertébral peut se transformer en cyphose, une déformation de la colonne vertébrale. Des chercheurs américains, de la Women's Health Initiative, ont découvert que l’utilisation d’un traitement hormonal pourrait permettre de diminuer le risque de développer une cyphose chez les femmes ménopausées. L’étude a été publiée par la North American Ménopause Society (NAMS) et relayée par Eurekalert!.

La cyphose est une altération de la courbure de la colonne vertébrale. Elle se traduit par une posture voutée et peut avoir des conséquences sur la santé. Cela peut augmenter le risque de chutes et de fractures. Pour la traiter (la chirurgie est réservée à des cas particuliers et graves) une amélioration de la posture grâce à des exercices musculaires peut parfois être efficace. Mais pas toujours. D'où l'intérêt manifeste des chercheurs américains pour ce nouveau traitement.

Une diminution de l’impact de la cyphose

L’étude se base sur 9 700 femmes âgées de 65 ans au minimum. Elles ont été suivies sur une période de 15 ans. Certaines femmes ont déclaré avoir eu recours à une thérapie hormonale, d'autres en suivaient une au moment de l’étude. Il a été observé que la cyphose de ces femmes était moins prononcée que chez celles n’ayant jamais eu recours à ce type de traitement. Pour les chercheurs, cela confirme l’idée que la thérapie hormonale peut être un traitement pour les femmes en début de ménopause. 

Un traitement qui présente des risques

Le traitement hormonal de la ménopause fait débat. Il pourrait augmenter le risque de développer certaines maladies. D’après une étude de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), 3 à 6% des cas de cancers du sein découverts chez des femmes âgées de 40 à 65 ans sont liés à la prise de ce genre de traitement.