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Réaction allergique

Loire : plongé dans le coma après une piqûre de frelon

Par Julie Levallois

Un quadragénaire est hospitalisé depuis mi-juin dans la région de Roanne. Une piqûre de frelon a provoqué une violente réaction allergique qui l'a plongé dans le coma.

Extezy/epictura
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Les incidents du quotidien prennent parfois un tour dramatique. Particulièrement lorsque des hyménoptères sont impliqués. Le 18 juin dernier, un quadragénaire vivant dans la région de Roanne (Loire) a souffert d’une forte réaction allergique après avoir été piqué par un frelon.

Désormais en soins intensifs, l’homme est dans le coma. Son état est jugé préoccupant, d’après Le Progrès qui révèle ce cas. Son cerveau, notamment, aurait subi des dégâts importants. De réactions de cette ampleur restent rares, à en croire Thomas Guérin, chef des urgences de l’hôpital de Roanne. « Chaque année, on a un ou deux cas de piqûre d’hyménoptère grave », explique-t-il au Progrès.

500 piqûres de frelon

De fait, les complications après une piqûre restent peu fréquentes. Entre 2004 et 2012, Santé Publique France a recensé 3 400 rencontres malheureuses avec un hyménoptère – famille à laquelle appartient le frelon. Moins de 500 impliquaient ce gros insecte.


Source : Santé Publique France


Cependant, la prudence est de mise. Si les frelons ne représentent pas la majorité des piqûres, ils occasionnent plus souvent une prise en charge hospitalière. Alors que 6 % des altercations avec les abeilles amènent à l’hôpital, c’est le cas pour 15 % des piqûres de frelon.

Afin de sensibiliser la population à ces interactions peu plaisantes, les autorités sanitaires ont émis quelques conseils à l’approche de l’été. Les personnes souffrant d’une allergie doivent immédiatement contacter les secours – en appelant le 15 ou le 112. Une position allongée, les jambes levées, permet de limiter les dégâts. Mieux vaut, également, avertir ses proches de l’allergie en question.

Attention aux voies respiratoires

Une absence de réaction allergique, les piqûres occasionneront le plus souvent une réaction locale, qui se manifeste par une douleur et un gonflement. Le dard doit alors être retiré, à l’ongle ou à l’aide d’une carte de crédit, et tout bijou retiré afin de ne pas gêner la circulation du sang.

Une fois la plaie désinfectée, mieux vaut s’assurer être à jour dans sa vaccination contre le tétanos. Un antidouleur peut être pris en cas de douleur intense. Certaines localisations doivent aussi faire l’objet d’une attention accrue.

« En cas de piqûre dans la bouche ou dans la gorge, je suce un glaçon et je consulte immédiatement un médecin ou je me rends aux urgences », recommande le ministère de la Santé.


Source : Ministère de la Santé