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Journée mondiale

Sclérose en plaques : un diagnostic précoce pour réduire les poussées

Par Anne-Laure Lebrun

 100 000 personnes en France, souffrent de cette maladie auto-immune, qui évolue par poussées.

minervastock/epictura

Le 31 mai prochain, les associations de malades de la sclérose en plaques organiseront l’édition 2017 de la Journée mondiale sur le thème « Vivre avec ». Les patients du monde en entier sont appelés à faire partager leurs astuces et solutions face aux défis posés par cette maladie auto-immune.

Car la sclérose en plaques handicape progressivement les malades. Dans cette pathologie, le système immunitaire s’attaque au cerveau et aux fibres nerveuses en détruisant les gaines de myéline chargées de protéger les neurones. Peu à peu, les patients perdent l’usage de leurs membres, présentent des troubles de la vision et de l’équilibre.

Des troubles invalidants qui apparaissent tôt. L’âge moyen du début des symptômes est, en effet, 30 ans. Généralement au cours des premières années, la maladie évolue par poussées inflammatoires espacées de plusieurs mois, voire plusieurs années. Après un délai de 5 à 20 ans, les poussées disparaissent : c’est la seconde phase de la maladie au cours de laquelle le handicap s’installe progressivement.

Aujourd’hui, les traitements actuellement disponibles ne permettent pas de guérir. En revanche, ils réduisent la fréquence des poussées inflammatoires et l’apparition de nouvelles lésions, ce qui ralentit la progression de la maladie. Il est donc primordial d’être diagnostiqué précocement et traité le plus tôt possible.

La sclérose en plaques affecte plus de 100 000 personnes en France, et plus de 2,3 millions dans le monde. Chez les trentenaires, elle représente la première cause de handicap non traumatique.