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Stérilet hormonal

Mirena : les patientes se constituent en association

Par Ambre Amias

Un groupe de patientes porteuses du dispositif intra-utérin Mirena ont fondé une association. Elles dénoncent les effets secondaires du stérilet.

Stérilet Mirena (Wikimedia Commons)
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Du groupe Facebook à l’association de victimes. Les patientes qui ont développé des effets secondaires après la pose du dispositif intra-utérin Mirena se sont réunies au sein d’une nouvelle association, dont les statuts ont été déposés auprès de la préfecture de l’Yonne. Baptisée « Stérilet Hormones Vigilance », elle vise à regrouper les plaintes en vue d’une éventuelle action de groupe, à l’image de celle lancée pour la Dépakine.

Près de 13 000 femmes se sont inscrites sur le groupe Facebook « Victimes du Stérilet Hormonal MIRENA », qui a donné naissance à la nouvelle association. Ces patientes dénoncent des effets secondaires (Vertiges, nausées, maux de tête, dépression, perte de cheveux, kystes ovariens…) liés au stérilet hormonal, dont certains ne figurent pas sur les notices d’information, selon les griefs exprimés sur le réseau.

Manque d'information

Ces femmes se plaignent également de ne pas avoir été mises au courant des effets indésirables de ce contraceptif par leur gynécologue. L’association demande ainsi « la réévaluation du dispositif concerné et une meilleure information sur les effets secondaires possibles », a-t-elle précisé dans un communiqué.

Fabriqué par le laboratoire Bayer et commercialisé depuis près de 20 ans, Mirena est un dispositif intra-utérin hormonal qui libère un progestatif de synthèse, le lévonorgestrel. Très souvent prescrit par les gynécologues, il a progressivement remplacé les stérilets en cuivre, notamment pour les jeunes filles chez qui la méthode hormonale est plus appropriée, selon les spécialistes.

L'ANSM enquête

Face à la recrudescence de déclarations d’effets secondaires, l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) a décidé d’évaluer les effets indésirables rapportés par les patientes. Ses conclusions ne sont à attendre qu’à partir de juin 2017.

En attendant, l’agence se veut rassurante et précise qu’« à ce jour, au regard des données disponibles, l’augmentation et la nature des déclarations ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque de Mirena, qui reste positif dans ses indications actuelles ».

 

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