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QUESTION D'ACTU

Enquête OpinionWay pour la Croix-Rouge

Précarité : 18 % des bénéficiaires du RSA renoncent à consulter

93 % des Français pensent que des évènements de vie douloureux peuvent avoir des répercussions "santé". 76% ont peur de basculer dans la vulnérabilité à cause de leur santé.  

Précarité : 18 % des bénéficiaires du RSA renoncent à consulter DAMOURETTE/SIPA




Du samedi 28 mai au dimanche 5 juin se tiendront les Journées Nationales de la Croix-Rouge française. Cette semaine est l’occasion pour tous ces bénévoles d’aller à la rencontre des citoyens afin de les sensibiliser aux actions de proximité que mène l'association partout en France depuis plus de 150 ans. 
A cette occasion, elle rend public ce jeudi le premier opus d’un rapport annuel autour de la thématique de la santé, telle que définie par l’OMS (1), à savoir un état de bien-être physique, mental et social et ne consistant pas seulement en une absence d’infirmité ou de maladie : le « Pacte pour la santé globale des plus vulnérables ». Des résultats pour le moins inquiétants.

La santé décisive pour le retour à l'autonomie 

Dans cette enquête OpinionWay réalisée pour la Croix-Rouge française (2), la quasi-totalité des Français (93 %) estime que des évènements de vie douloureux comme la perte d’un proche, un licenciement ou une rupture peuvent avoir des répercussions sur la santé.
A ce sujet, la Croix-rouge rappelle que les bénéficiaires du RSA (3) déclarent renoncer plus souvent à consulter un médecin ou à recevoir des soins dentaires pour des raisons financières : 18 % disent avoir renoncé à une consultation médicale au cours de l’année écoulée et 11 % parmi l’ensemble des 18-59 ans.
Et dans le sens inverse, les résultats sont identiques, 76 % des Français craignent aussi un jour de basculer dans un état de vulnérabilité en raison d’un problème de santé. Enfin, ils sont à nouveau 93 % à considérer que la santé est un élément décisif et essentiel pour le retour à l’autonomie des personnes fragiles et vulnérables.

 

62 % des Français renoncent aux aides   

S'agissant des réponses apportées à ces situations, 63 % des personnes interrogées jugent que les moyens développés par les acteurs de santé ne sont pas suffisamment innovants pour répondre aux besoins fondamentaux des personnes les plus fragiles.
Alors qu’ils éprouvent encore des difficultés à identifier les interlocuteurs clefs en cas de besoin, une majorité de Français a déjà dû renoncer à une aide en raison d’un manque d’information (53 %) ou en raison de la lourdeur administrative des démarches (52 %). De même, un sentiment de dévalorisation à demander cette aide (35 %) et des pratiques décourageantes de professionnels de santé (33 %) freinent les demandes et donc les obtentions d’aides.
Au final, 62 % des Français ont déjà renoncé à une aide pour l’une de ces raisons.

Comment soutenir les actions de la Croix-Rouge française ?

- Auprès des bénévoles rencontrés dans les rues françaises lors des Journées Nationales du 28 mai au 5 juin 2016

- En quelques clics sur le site www.croix-rouge.fr

- En achetant auprès des bénévoles le petit porte-clés miroir spécial « Fête des Mères » ou sur l’e-boutique www.lesproduits.croix-rouge.fr l’un des « Produits Croix-Rouge »: mugs, tee-shirts, peluches, coques de téléphone portable, clés UBS « Bob le bénévole » et « Betty l’infirmière »…

- En achetant un carnet de timbres « Croix-Rouge française : partout où vous avez besoin de nous » grâce au partenariat historique entre la Poste et l’association. Pour l’achat de ce carnet de timbres vendu 7,60€, 2€ seront reversés à la Croix-Rouge française.


(1) Organisation Mondiale de la Santé

(2) Enquête OpinionWay réalisée pour la Croix-Rouge française les 11 et 12 mai 2016  sur un échantillon de 1015 personnes représentatif de la population française âgée de 18ans et plus.

(3) Le RSA assure aux personnes sans ressources un niveau minimum de revenu variable selon la composition du foyer. Il est ouvert, sous certaines conditions, aux personnes âgées d’au moins 25 ans et aux personnes âgées de 18 à 24 ans si elles sont parents isolés ou justifient d’une certaine durée d’activité professionnelle.

 

 

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