Le champagne est au frais, la petite robe idéale enfin trouvée, et le costume de monsieur fin prêt. Tout s’annonce pour le mieux pour ce réveillon de la Saint Sylvestre, qui marque certes la fin de l’année, mais aussi d’une période de fêtes marquée par beaucoup de stress et des excès de table notoires. Un cocktail qui pourrait s’avérer détonnant pour le cœur, c’est en effet les jours de réveillon que la mortalité est la plus forte, prévient Damien Mascret dans Le Figaro.
Les chiffres relatés par le quotidien nous viennent des Etats-Unis, certes, mais ils sont plus qu’éloquents ! Dans une première étude, des chercheurs de l’université de Californie du sud ont analysé plus de 220 000 certificats de décès, pour arriver à la conclusion que des pics de mortalité se produisaient systématiquement les 25, 26 décembre et surtout le 1er janvier.
Une étude réitérée quelques années plus tard à l’université de San Diego. Cette fois-ci, raconte Damien Mascret, les scientifiques n’ont pas lésiné : ils ont repris tous les certificats de décès disponibles sur le territoire américain, entre 1973 et 2001, soit pas loin de 53 millions. Conclusion identique : autour des réveillons, la mortalité qu’elle soit d’origine cardiovasculaire ou « toute cause », augmente de près de 5 %.
Interviewés par Le Figaro, les médecins français ne sont pas surpris par ces résultats. Toutes les années ils observent des hausses de consultations, notamment de patients insuffisants cardiaques, pour qui les fêtes peuvent être à l’origine d’une décompensation. En cause souvent, les menus très riches en sel (bouchées apéritives, fruits de mer, ...), un condiment déconseillé dans cette pathologie.
Alcools, sucres, mais aussi discussions très, voire trop, animées ne sont pas les meilleures amies du cœur, et peuvent conduire à un infarctus du myocarde. Conseil des médecins : même en plein réveillon, il ne faut en aucun cas minimiser certains symptômes évocateurs, tels qu’une douleur dans la poitrine.
Bonne nouvelle tout de même, la nuit de la Saint Sylvestre est aussi le jour où le plus de bébés sont conçus. Chaque année en effet, les maternités françaises observent un pic de natalité autour du 23 septembre… soit 265 jours, la durée moyenne d’une grossesse, après le passage à la nouvelle année.
