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Toxoplasmose

Avoir un chat peut influer sur les résultats scolaires

Par Hugo Septier

Des scientifiques américains affirment que la toxoplasmose provoquée par les déjéctions des chats serait responsable d'une baisse des résultats scolaires. 

CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Avec les chiens, les chats sont les animaux de compagnie les plus répandus en France et en Europe, au point même que 26 % des foyers de l’Hexagone possèdent un félin. Et pourtant, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de l’Iowa dont les conclusions ont été publiées dans Parasitology, la présence d’un chat pourrait influer sur les résultats scolaires des enfants. Si cela semble étonnant au premier abord, il existe en réalité une bonne raison à cela : les déjections félines seraient responsables de la maladie appelée toxoplasmose.

Ce parasite est vicieux puisqu’en plus de s’installer dans les cellules du cerveau et celles des muscles, sa présence ne déclenche pas de symptômes particuliers. Et pourtant, la toxoplasmose serait responsable d’une dégradation des facultés cognitives chez les adolescents qui en ont pourtant bien besoin afin de mener à bien leurs études.


De moins bons résultats à différents tests

Les scientifiques ont étudié la santé de 1755 adolescents âgés de 12 à 16 ans. Parmi eux, 135 étaient infectés par la toxoplasmose. Ces derniers auraient obtenu de moins bons résultats aux différents tests de lecture (-7 %) et de mémorisation (-11 %). En revanche, le parasite n’aurait aucune incidence sur les exercices de mathématiques et de calculs. Les scientifiques en ont conclu que la toxoplasmose n’endommageait pas les mêmes fonctions du cerveau.

Toutefois, les recherches auraient permis de deviner quel traitement serait efficace dans cette situation. En effet, les chercheurs se sont aperçus que les sujets dont le taux de vitamine E était plus faible avaient les résultats plus faibles aux différents tests. En revanche, comme l’affirme Angelico Mendy l’un des auteurs de l’étude, « des essais cliniques sont nécessaires pour confirmer les effets de la Vitamine E dans l'amélioration de la déficience cognitive liée à ce parasite ».

L’idée de cette étude n'est pas d'inciter les personnes à se débarrasser de leur chat, d’autant plus que les félins ne sont pas la première cause d’infection par ce parasite. Manger de la viande crue est, par exemple,  contre indiquée. D'ailleurs, il est tout à fait possible de passer toute une vie infecté sans que le moindre symptôme n’apparaisse. Elle toucherait une personne sur trois à travers le monde.