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Contamination en Sierra Leone

Ebola : le second malade italien soigné à Rome

Par la rédaction

Après son retour de Sierra Leone, un infirmier humanitaire présentant des symptômes de la fièvre hémorragique a été hospitalisé en Italie. Les tests ont confirmé la contamiation par le virus Ebola.

Le patient Ebola est transféré à l'hôpital par avion militaire - 13 mai 2015 (Italian Air Force/AP/SIPA)
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Ne pas baisser la garde. Alors que le Libéria a officiellement annoncé la fin de l’épidémie sur son territoire, les autorités italiennes ont, elles, enregistré la présence du virus chez un infirmier humanitaire rentré au pays.

L’homme a participé à une mission dans un centre de traitement en Sierra Leone du 15 février au 6 mai, pour l’ONG Emergency, indique Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Il a pris un avion pour rentrer en Italie le 7 mai, avec une correspondance à Casablanca. A ce moment-là, ils ne présentait aucun symptôme et a passé avec succès les tests de surveillance sanitaire imposés aux frontières.

Le deuxième cas en Italie

Ce n’est que 72 heures après son retour d’Afrique que les symptômes ont commencé à apparaître. Le patient a été hospitalisé le 11 mai dans le service des maladies infectieuses de l'hôpital de Sassari en Sardaigne, où le diagnostic a été confirmé. Il a ensuite été transféré ce mercredi par avion sanitaire vers Rome, et hospitalisé dans la même clinique où avait été traité le premier cas d'Ebola en Italie, un médecin italien qui avait lui aussi contracté le virus de la fièvre hémorragique en Sierra Leone. Ce dernier été déclaré guéri au début du mois de janvier.

Le patient étant asymptomatique au moment du vol, il ne semble pas nécessaire de rechercher les voyageurs également présents dans l’avion ce jour-là, indique l’EDCD. En revanche, l’entourage proche du patient a été placé sous surveillance, tout comme les professionnels de santé qui ont été en contact avec lui à l’hôpital de Sardaigne. Ces derniers étaient équipés de combinaisons de protection lorsqu’ils ont manipulé le patient, précisent les autorités sanitaires européennes.