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QUESTION D'ACTU

Pour éviter les grossesses non désirées

Le meilleur âge pour aborder la sexualité est 12 ans, estime l'OMS

L'OMS souhaite la mise en place de cours sur la sexualité dès 12 ans à l'école. Le but de la mesure est d'éviter les grossesses non désirées grâce à une meilleure information sur les contraceptifs.

Le meilleur âge pour aborder la sexualité est 12 ans, estime l'OMS OMS




Des cours sur la sexualité au collège, c'est la proposition inédite d'une agence spécialisée de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à l'occasion de la Journée internationale de la femme qui se déroule ce samedi. Dans ce rapport mis en ligne vendredi sur son site, l'Organisation souligne l’importance de mettre en place des programmes d’éducation sexuelle « scientifiquement exacts » pour les jeunes dans les écoles dès 12 ans afin qu'ils se familiarisent avec l’utilisation des contraceptifs.

Eviter les grossesses non désirées
Ces nouvelles recommandations publiées cette semaine par l’OMS sur l’accès aux contraceptifs ont en fait pour but d'éviter les grossesses non désirées. « La recherche montre que l’âge optimal pour parler de sexualité c’est à partir de 12-13 ans », a expliqué le Dr Flavia Bustreo, Sous-Directeur général de l’OMS chargé de la santé de la famille, des femmes et des enfants, lors d'un point presse.
Par ailleurs, l'Organisation évoque également le rôle complémentaire du foyer familial et notamment des parents. Elle indique que l’éducation sexuelle doit se faire « aussi à la maison. » Malheureusement, elle regrette, qu'en Afrique par exemple, « la plupart des parents n'en parlent jamais à la maison. » Et c'est justement pour ces enfants livrés à eux-mêmes que l'école doit intervernir sur le sujet.

Les risques d'une grossesse non désirée
Dans les pays à faible revenu notamment, il y a urgence à agir. Car là-bas, « le manque de contraception fait courir le risque d’une grossesse non désirée à 6 femmes sur 10 », a aussi déclaré le Dr Flavia Bustreo. « Garantir l’offre des informations et des services dont elles ont besoin et l’accès à ceux-ci est essentiel non seulement pour protéger leurs droits, mais également pour leur santé. Ces grossesses non désirées peuvent constituer une menace majeure pour la santé et la vie des femmes et de leurs enfants », a-t-elle rajouté.
En effet, dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, les complications de la grossesse et de l’accouchement figurent parmi les principales causes de décès des jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans. Et les morts à la naissance et au cours de la première semaine de vie sont 1,5 fois plus nombreuses parmi les enfants de mères de moins de 20 ans que parmi les enfants dont les mères sont âgées de 20 à 29 ans.

Un accès universel à toutes les méthodes de contraceptifs
Enfin, au-delà de l'âge, l'OMS souhaite que toute personne désirant utiliser des contraceptifs puisse avoir accès à des informations sur les différentes méthodes existantes. L’Organisation espère notamment que les adolescents puissent avoir la possibilité d’utiliser des contraceptifs sans avoir à obtenir l’autorisation des parents ou d’autres adultes.
Cette dernière estime que 222 millions de jeunes filles et de femmes ne désirent pas de grossesse, ou souhaitent remettre à plus tard leur prochaine grossesse, sans pour autant utiliser aucune méthode de contraception.
« L’accès à l’information et aux services en matière de contraception permettra aux familles de mieux planifier les naissances et aussi d’améliorer la santé », conclut l'Organisation.

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