ACCUEIL > QUESTION D'ACTU > Les Corses champions de la sédentarité

Carte de la sédentarité

Les Corses champions de la sédentarité

Par la rédaction

Les données de 100 000 possesseurs de podomètres ont été analysées pour dresser une "carte de la sédentarité". Les résultats montrent de grosses variations entre les régions.

OJO Images / Rex Featur/REX/SIPA

« Le Parisien court tout le temps »… et il ne vole pas sa réputation. Les habitants de la capitale et de ses banlieues seraient les plus gros marcheurs de France, à en croire la « carte de la sédentarité » publiée par Le Parisien et mise au point par Withings, le leader du podomètre connecté.

Les Français sont feignants
L’entreprise a analysé les données anonymes de plus de 100 000 personnes ayant acquis une montre ou un boîtier permettant de comptabiliser ses pas. L’objectif de cette opération était de détecter le taux de sédentarité des Français – à savoir, ceux qui font moins de 4000 pas par jour.

Premier constat : globalement, les Français sont relativement feignants. Avec 5 552 pas en moyenne nationale, ils se situent très loin des recommandations émises par l’Organisation Mondiale de la Santé, qui préconise de faire 10 000 pas par jour. Au niveau national, une personne sur quatre est considérée comme sédentaire. Les causes sont multiples – travail derrière un ordinateur, déplacements en automobile, mode de vie peu actif…

Les Corses, palme de la sédentarité
Les réticents de la marche seraient par ailleurs inégalement répartis sur le territoire. Ainsi, la palme des flemmards revient aux Corses, avec un taux de sédentarité de 40,8%, loin devant toutes les autres régions françaises. Ni le climat, ni la présence de la plage, ne semblent être mis en cause : la Poitou-Charentes (35,4%), la Lorraine (35,1%) et le Limousin (37,1%) sont eux aussi frappés par l’inactivité.

Les Franciliens s’en sortent mieux, puisqu’ils occupent le haut du tableau, avec un taux de sédentarité de 20,3% qui se démarque du reste de la France – les deuxièmes du classement, les Rhônalpins, sont à 27,6%. La densité du réseau de transports en Ile-de-France pourrait expliquer un tel écart. En effet, ses habitants sont incités à abandonner leur voiture pour prendre les transports en commun, ce qui implique d’effectuer beaucoup plus de pas.



Enfin, contrairement aux idées reçues, les plus actifs ne sont pas forcément les plus jeunes. En fait, au niveau national, la sédentarité touche près de 28% des 20-30 ans, contre 24,7% des 50-60 ans. A nouveau, le constat n’est pas partagé en Ile-de-France, où 17,5% des 20-30 ans sont considérés comme sédentaires.