Si le nombre d'interruptions volontaires de grossesse reste stable en France, 225 000 IVG par an, les établissements de santé sont de moins en moins nombreux à les proposer. En 2010, selon le chiffres officiels, 571 déclaraient avoir cette activité contre 588 en 2009. C'est le seteur privé qui se désengage de cette activité jugée peu rentable. Entre 2005 et aujourd'hui, la part du public est passé de 65% à 78%.
Ce sont les jeunes adultes (20-24 ans) qui sont les plus concernées par l'IVG: 27 femmes sur 1000 contre 15 pour 1000 chez les 35-39 ans. Le taux d'avortement chez les mineures, lui, reste stable: 10 pour 1000.