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QUESTION D'ACTU

Hormones glucocorticoïdes

Pourquoi le stress déclenche l'envie de sucré

Les hormones dites "glucocorticoïdes", peuvent agir directement sur les cellules des récepteurs du goût dans des conditions de stress. Pour des chercheurs américains, cela explique l'envie de sucré.

Pourquoi le stress déclenche l'envie de sucré La pâte à tartiner, une addiction ? (Martin Lee / Rex Featur/REX/SIPA)




Pourquoi certaines personnes se jettent-elles sur les barres chocolatées ou autres confiseries sucrées dès qu'elles en voient ? A cette question, des chercheurs américains du Monell Center de Philadelphie apportent un début de réponse ce mercredi. D'après eux, se sont les situations stressantes qui augmenteraient nos envies sucrées. La faute en fait aux hormones du stress qui sont cachées dans les cellules gustatives orales chargées de la détection d'aliments sucrés.

Le goût sucré sensible au stress
En détails, ils expliquent que ces hormones nommées "glucocorticoïdes" (GC) s'activent lorsque l'esprit d'une personne est en situation de stress. Puis elles agiraient directement sur les cellules des récepteurs du goût. Ainsi, grâce à ce mécanisme, elles ont une incidence sur la réponse des cellules au sucre.
M. Rockwell Parker, chimiste au Monell Chemical Senses Center confie : « Le goût sucré peut être particulièrement sensible au stress. Nos résultats renseignent sur le mécanisme moléculaire qui permet d'expliquer pourquoi certaines personnes mangent plus d'aliments sucrés en situation de stress. »


Des récepteurs présents sur la langue
Par ailleurs, partant du postulat que le stress peut avoir des effets importants sur le métabolisme et le choix alimentaire, les chercheurs ont utilisé un modèle de souris pour savoir où les cellules des récepteurs du goût contiennent ces récepteurs GC. Les résultats ont révélé que les récepteurs GC sont présents sur la langue, où ils sont spécifiquement localisés au niveau des cellules qui contiennent les récepteurs pour le sucré, l'umami dit « goût savoureux » et l'amer.
Enfin, les plus fortes concentrations de récepteurs GC ont été trouvées dans les cellules "TAS1R3" du goût, qui sont particulièrement connues pour être sensibles au goût sucré et umami. 
« Nos résultats fournissent l'une des premières évaluations qui prouve formellement que les changements hormonaux liés au stress interagissent sur nos choix alimentaires », conclut l'équipe. Des résultats inédits publiés dans le numéro de juin de la revue scientifique Journal Nanophotonics.

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