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Choc : apprendre la mort accidentelle de sa femme l’a tué

En arrivant sur les lieux de l’accident de la route où sa femme est décédée, un Espagnol a été victime d’un accident vasculaire cérébral qui lui a été fatal. 

Choc : apprendre la mort accidentelle de sa femme l’a tué Neydtstock/iStock




L'ESSENTIEL
  • Ce mercredi 3 décembre, une femme de 51 ans est décédée dans un accident de la route.
  • En arrivant sur les lieux, son mari a été victime d’un AVC et d’une crise cardiaque auxquels il n’a pas survécu.
  • Certains facteurs psychologiques peuvent influer sur la survenue d’AVC.

Un choc émotionnel peut-il provoquer un accident vasculaire cérébral (AVC) ? Cette semaine, un cas pourrait avoir eu lieu en Espagne. Un homme a été victime d’un AVC et d’une crise cardiaque en arrivant sur les lieux de l’accident de la route dans lequel sa femme est décédée. 

Des facteurs psychologiques à l’AVC ?

Ce mercredi 3 décembre, en rentrant du travail vers 23 heures, une femme de 51 ans a été percutée par une camionette près de la ville de Porqueirós, en Galice. Le quotidien El Païs précise, d’après les premiers éléments de l’enquête, que le conducteur était alcoolisé.

La femme n’a pas survécue à l’accident. Sur place, les secours et les forces de l’ordre ont rapidement prévenu son mari. Lorsqu’il est arrivé sur les lieux, il a été victime d’un AVC et d’une crise cardiaque fatals, probablement liés au choc émotionnel. 

Certains facteurs psychologiques peuvent influer sur la survenue d’AVC. C’est en tout cas ce que montre une étude publiée dans la revue Stroke en 2014. Les chercheurs avaient alors montré que le stress, la dépression et l’agressivité pouvaient augmenter le risque. 

"Le stress a un effet néfaste sur les vaisseaux en général, indiquait Charlotte Cordonnier, chef de service de neurologie au CHU de Lille et chercheuse à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dans une interview à Femme Actuelle. C’est un facteur de risque qui est compliqué à quantifier mais on sait que le taux de maladies vasculaires au sens large est plus important chez les personnes exposées à de forts stress."

Face à un traumatisme, l’aide psychologique

Le stress n’aide pas non plus à prendre soin de soi : malbouffe, manque d’activité physique, de sommeil, conduites addictives, etc. Ces comportements peuvent aussi augmenter le risque d’AVC. Dans la mesure du possible, il faudrait toujours privilégier la santé, en s’astreignant à une bonne hygiène de vie. 

Si rien ne prépare aux événements traumatisants, un suivi psychologique peut aider à se reconstruire après un choc. Récemment mis en place, le dispositif Mon soutien psy permet la prise en charge de 12 séances par an avec un psychologue, plafonnées à 50 euros et remboursées à 60 % par l’Assurance maladie. 

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