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Psychologie

Comment prévenir l'épuisement parental en partageant les responsabilités

La parentalité est une aventure collective

Comment prévenir l'épuisement parental en partageant les responsabilités iStock/PeopleImages




L'ESSENTIEL
  • Lorsqu'un des parents porte seul l'essentiel des responsabilités, il peut se retrouver en situation d'épuisement.
  • Vouloir être à tout prix une "bonne mère" ou un "bon père" augmente le risque d'épuisement.
  • Il est important de partager les responsabilités entre parents, voire d'impliquer les enfants dans de petites tâches.

Prendre soin d’un enfant est à la fois merveilleux, mais cela peut aussi représenter un véritable défi au quotidien. L’épuisement parental survient souvent lorsqu’un seul parent porte l’essentiel de la charge. Pourtant, en adoptant une organisation plus équilibrée, il est possible de retrouver une dynamique familiale plus sereine et soutenante.

Quand la fatigue devient un signal d’alarme

De plus en plus de parents évoquent le stress, la fatigue et parfois même le sentiment d’être à bout. Loin d’être un signe de faiblesse, l’épuisement parental est une réaction normale face à une surcharge émotionnelle, mentale et physique. Il survient souvent lorsque les besoins des enfants s’accumulent sans que le parent ait l’espace pour souffler ou demander de l’aide.

Parfois, le sentiment qu’il faut "tout faire" pour être une bonne mère ou un bon père favorise l’épuisement et la culpabilité de demander de l’aide. Pourtant, en déconstruisant cette croyance, il est possible d’alléger l’isolement grâce à une meilleure répartition des responsabilités et une communication ouverte.

Répartir les responsabilités avec bienveillance

Le premier pas vers une prévention efficace de l’épuisement est de sortir du mythe du parent parfait en osant partager la charge. Cela ne veut pas forcément dire diviser chaque tâche à 50 %, mais plutôt créer un équilibre en tenant compte des contraintes et des forces de chacun. Par exemple, un parent peut gérer les matins et l’autre les soirées, ou encore alterner les activités comme les devoirs et les
bains.

La communication joue ici un rôle central. Il ne s’agit pas de pointer ce qui ne va pas, mais d’exprimer ce qui pèse, ce dont on aurait besoin, et d’écouter l’autre en retour. Même les enfants, dès leur plus jeune âge, peuvent être impliqués dans de petites tâches pour renforcer leur autonomie et leur sentiment d’appartenance : mettre la table, ranger leurs affaires, etc.

Créer un climat de coopération et de soutien

Prévenir l’épuisement parental ne repose pas uniquement sur l’organisation, mais aussi sur l’état d’esprit. Il est essentiel de cultiver une dynamique de coopération plutôt que de performance. Se dire merci, reconnaître les efforts de l’autre, célébrer les petites victoires du quotidien sont autant de gestes simples qui nourrissent le lien familial.

Comme chaque famille a ses contraintes, ses rythmes et ses imprévus, il est utile de réajuster régulièrement le partage des responsabilités. Il peut s’agir d’un moment dédié, comme une promenade ou un repas hebdomadaire, pour faire le point ensemble. Et s’il y a besoin d’aide extérieure, cela ne diminue en rien la valeur du parent; au contraire, cela témoigne d’un choix de lucidité et de bienveillance envers soi-même et ses proches.

En savoir plus : "Le burn-out parental : l’éviter et s’en sortir" de Moïra Mikolajczak et Isabelle Roskam.

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