- Aux États-Unis, un jeune homme a été diagnostiqué d’un mélanome de stade 3.
- Il avait consulté pour une grosseur sur sa jambe que le médecin avait attribué à la puberté.
- Ce type de cancer de la peau est lié à l’exposition au soleil.
C’était un contrôle de routine avant une épreuve sportive. Lorsqu’il avait 15 ans, Samuel Gee pratiquait la lutte. Avant une compétition, un arbitre a inspecté le jeune américain pour vérifier qu’il n’avait pas la teigne. Un grain de beauté l’a interpellé et il a recommandé à l’adolescent de consulter. Des mois plus tard, il apprend qu’il est atteint d’un mélanome de stade 3, qui s’est diffusé dans sa jambe. "J’avais un gonflement important, mais je pensais que c’était une hernie inguinale", raconte-t-il au média Today.
Un grain de beauté suspect et une bosse sur la jambe : des symptômes d’un mélanome
Cette grosseur peut apparaître sur la peau lorsque des éléments de l’abdomen sortent de leur emplacement. "Une portion d’intestin se retrouve alors entre les muscles de l’abdomen et la peau et occupe la hernie", précise l’Assurance Maladie. Quelques mois avant sa compétition, il avait consulté un professionnel de santé au sujet de cette bosse sur sa jambe droite. "Il m'a dit : ‘Ce n'est pas une hernie inguinale, mais probablement un ganglion lymphatique enflé’, se remémore le jeune homme, aujourd’hui âgé de 20 ans. Il m'a dit : ‘C'est juste dû à la puberté. Revenez dans quelques semaines si ça n'a pas disparu’." Quelques semaines plus tard, il consulte un dermatologue pour son grain de beauté suspect. Ce spécialiste lui explique qu’il est cancéreux et qu’il souffre d’un mélanome de stade 3. La bosse sur la jambe était en réalité liée à une diffusion du cancer dans son organisme, qui a provoqué le gonflement de ce ganglion lymphatique.
Quels sont les risques d’évolution du mélanome ?
Comme le rappelle l’Assurance Maladie, le mélanome est d’abord localisé : il se situe dans la peau, sans dépasser l’épiderme. "Si le mélanome évolue, il progresse localement en profondeur dans la peau et le mélanome est dit ‘invasif’, indique l’organisme. Les cellules cancéreuses envahissent les ganglions proches de la tumeur et les canaux lymphatiques." Elles peuvent ensuite atteindre d’autres organes et devenir des métastases. Pour Samuel Gee, l’immunothérapie et la chirurgie, pour retirer la tumeur et les ganglions lymphatiques, ont permis d’enrayer le développement de la maladie. Son cas est particulièrement rare : selon l’Institut National du Cancer, le mélanome est surtout observé chez les adultes. "Il est exceptionnel chez l’enfant et l’adolescent (1 à 2 % des cancers observés avant 21 ans)", précise l’organisme. Aujourd’hui guéri, l’étudiant américain veut sensibiliser aux risques liés au soleil.
Mélanome : il faut limiter l’exposition au soleil
Si le mélanome peut être lié à des antécédents familiaux, l’un des principaux facteurs de risque demeure l’exposition au soleil. "La meilleure façon de réduire ce risque est de limiter l'exposition aux rayons ultraviolets", souligne l’Assurance Maladie. Depuis sa maladie, Samuel Gee ne quitte plus sa crème solaire. "J'espère que les gens commenceront à en mettre, confie-t-il au média américain. C'est vraiment ce que je veux dire : mettez de la crème solaire, ne bronzez pas volontairement."