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Baisse de l'IMC de 6%

Maigrir avec l'acupuncture auriculaire

Par Arnaud Aubry

Une étude coréenne a montré l'efficacité des points d'acupuncture dans l'oreille pour traiter les personnes en surpoids.

SINTESI/SIPA
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Oubliez vos régimes ! Pour maigrir, il suffirait de pratiquer... l'acupuncture auriculaire. C'est en tout cas ce que prétend une étude publiée dans Acupuncture in medecine. Des chercheurs de l'université Kyung Hee, en Corée du Sud ont réalisé une série de tests sur 91 personnes, réparties en trois groupes. Les patients du premier groupe, composé de 31 personnes, ont gardé 5 aiguilles plantées dans l'oreille durant huit semaines. Eles étaient plantées dans 5 points d'acupuncture auriculaire et étaient fixées à l'aide d'un sparadrap et étaient changées une fois par semaine.
Les membres du deuxième groupe (composé de 30 personnes) avaient eux une seule aiguille plantée dans l'oreille, dans le "point de la faim". Le dernier groupe (de 30 personnes également) était un groupe placebo, l'aiguille étant retirée juste après son insertion. L'indice de masse corporelle (IMC), la circonférence de la taille, le pourcentage de graisse dans le corps et la pression sanguine ont ensuite été mesurés au début, au bout de 4 semaines et à la fin de l'expérience.


Des « différences significatives »

Durant ce test, les différentes personnes ont fait un régime faible en calories et n'ont pratiqué aucune activité physique. Les résultats montrent que les patients du premier groupe ont vu leur IMC baisser de 6 % tandis que pour ceux du groupe 2, la baisse était de 5,7 %. Selon l'étude, ces résultats montraient qu'il y a une « différence significative pour l'IMC et pour l'indice de masse grasse entre les groupes traités par acupuncture et le groupe de contrôle placebo ».
L'étude conclue en suggérant que « les cinq points d'acupuncture, généralement utilisés en Corée, et le point d'acupuncture dédié à la faim, sont tous deux efficaces pour traiter les personnes en surpoids ». Il faut néanmoins noter que sur les 91 personnes étudiées, seules 58 personnes ont pu fournir des données exploitables au bout de 8 semaines.