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Psychologie

Quand demander de l'aide quand on est parent ?

Par Dr Claire Lewandowski

Avec l'arrivée d'un enfant, beaucoup de parents se sentent dépassés par les événements et ont honte de demander de l'aide.

MangoStar_Studio/iStock

Entre nouvelles responsabilités, nouvelle routine, pleurs, changements hormonaux et manque de sommeil, il est normal de se sentir impuissant, irritable ou fatigué quand arrive un bébé à la maison. Demander de l'aide, c'est accepté il n'est pas possible de tout contrôler et qu'il est peut-être temps de récupérer.

Presque tous les nouveaux parents ont besoin d'aide

Penser que l'on peut élever son enfant seul, c'est oublier qu'il a besoin de relations sociales pour se développer et que tous les parents ont aussi besoin de repos. Commencez par en parler avec votre partenaire pour le garder par moment à tour de rôle et demander ensuite l'aide de votre famille, de vos amis ou de vos voisins. Que ce soit pour le repas, le ménage, les courses, ou pour le garder, dégagez vous du temps pour faire autre chose en toute tranquillité et récupérer.

Qu'il s'agisse d'amis, de collègues, ou de voisins, rencontrer d'autres nouveaux parents aide aussi à bâtir un groupe de soutien pour s'échanger des conseils et trouver du réconfort.

Quand faut-il s'alerter ?

Malgré toute l'aide de l'entourage, certaines situations doivent alerter et nécessitent de consulter un professionnel, qu'il s'agisse du médecin traitant, d'un pédiatre, d'un psychiatre, ou d'un psychologue par exemple. C'est le cas si vous n'arrivez plus à faire vos activités quotidiennes, que les relations avec les autres sont de plus en plus difficiles ou que vous angoissez à l'idée de vous occuper de votre enfant.

D'autres signes comme des pleurs, un sentiment de tristesse, une anesthésie des émotions, des troubles de l'appétit et du sommeil encore des crises d'angoisse et des idées noires peuvent signifier qu'une dépression se met en place et qu'une aide médicale devient nécessaire. Pour éviter que l'état de souffrance et d'épuisement s'aggrave et mette en danger l'enfant et son parent, un soutien psychologique et parfois un traitement sont indiqués.

En savoir plus : "Lettre à un jeune parent - Ce que mon métier de pédiatre et les neurosciences affectives m'ont appris" de Catherine Gueguen, Editions Les Arènes.