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Pas de miracle contre le mal des transports

Par le Dr Jean-François Lemoine

Une personne sur 3 y est confrontée au moins une fois dans sa vie.

Seuls les nouveaux-nés et les personnes très âgées n’en souffrent quasiment jamais. Par contre, plus vous êtes jeune et gros, plus le risque est grand. Un risque encore plus important si vous êtes une femme.

 

La voiture n’est pourtant pas le plus mauvais moyen de transport. Elle ne provoque que 3 à 5 % de malades contre 5 à 10 % pour l’avion, 25 à 30 pour le bateau et le top du malaise, plus de 50 % de nauséeux dans Soyouz ou la navette américaine.

 

Pour ne jamais être malade, il faut choisir le train, ou mieux, le cheval, qui n’entraîne aucun malaise, au contraire du dos de chameau ou d’éléphant... Allez comprendre !

Enfin, sachez que l’homme n’est pas le seul à souffrir du mal des transports. Chat, chien, cheval, vache, mais également, ce qui est plus comique, le poisson, qui dans un aquarium, sur un bateau, souffre du mal de mer.

 

Vous voilà rassuré mais pas guéri. D’autant qu’on en connaît mal les causes.

Que faire ? Et bien d’abord ne pas attendre trop longtemps pour proposer un arrêt et un peu d’air, car le mal des transports évolue en plusieurs phases : d’abord sensation de malaise, nausées, puis vomissements, enfin prostration, voire évanouissement.

Ensuite, il existe des petits moyens :

- s’allonger pour réduire au maximum les mouvements qui vont déclencher le mal des transports,

- s’alimenter avant le voyage pour ne pas avoir l’estomac vide,

- boire sucré de temps en temps pendant le trajet,

- enfin, essayer de contrôler sa respiration en respirant et expirant profondément.

 

Parmi les médicaments, il faut citer l’homéopathie, qui donne de bons résultats mais en se traitant avant, pendant et après le voyage ; en fait, une vraie psychothérapie.

Mais comme ancien médecin de courses au large, je ne saurais mieux vous indiquer que ce conseil que je donne chaque fois que l’on me parle de mal de mer : pour ne pas être malade en bateau, le meilleur moyen consiste à s’allonger... sous un pommier !