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VIH en Ile-de-France, crise des opioïdes et téléconsultations pour les allergies

Par Anaïs Col

En Ile-de-France, 10 000 personnes ignorent être atteintes du VIH, un médecin australien met au point un implant pour combler le manque addictif et la téléconsultation diminue le temps d'attente pour voir un allergologue. Voici l'essentiel de l'actualité. 

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VIH : en Ile-de-France, 10 000 personnes ignorent être atteintes

En Ile-de-France, 10 000 personnes vivraient avec le virus du sida dans le savoir. En plus de se priver d’un traitement efficace, elles pourraient donc propager la maladie à leur insu. C’est pourquoi, pour la première fois, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France a lancé du 11 au 15 juin une semaine régionale du dépistage du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Dans les faits, la Coordination régionale de lutte contre l’infection du VIH a ouvert la trentaine de Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD), présents en Ile-de-France (la liste est accessible sur le site de l'ARS). Car malheureusement, à l’heure actuelle, de nombreuses personnes ignorent encore qu’il existe des centres anonymes et gratuits qui acceptent aussi les mineurs. Pour en savoir plus, cliquez ici

Crise des opioïdes : un médecin australien met au point un implant pour combler le manque

"Je ne réussis pas avec tout le monde. Mais j’essaye". Depuis vingt ans, le docteur George O’Neil, un Australien de 70 ans, lutte tant bien que mal contre la crise des opioïdes en greffant un implant de son invention aux milliers de toxicomanes qui viennent le voir dans sa clinique au sud de Perth. Un problème toutefois et pas des moindres : si elle a beau être légale, cette intervention, à base de naltrexone, un médicament créé par O’Neil lui-même, n’est pas autorisée en Australie. Dans un reportage paru le 6 juin, le New York Time raconte le combat du médecin, actuellement en concurrence avec une compagnie américaine pour introduire son appareil aux Etats-Unis. Concrètement, l’implant en question délivre de la naltrexone, un médicament qui bloque les effets des opioïdes dans l’estomac des patients pendant des mois, leur coupant toute envie d’avoir recours aux drogues. On vous en dit plus dans notre article

Allergies : la téléconsultation diminue le temps d'attente pour voir un spécialiste

Pour ceux qui souffrent d’allergie, la téléconsultation est une bonne option, selon une nouvelle étude. Cela permet notamment de réduire les délais de visite chez les allergologues, souvent longues à obtenir. "Même lorsqu'une consultation avec un spécialiste est finalement nécessaire, une téléconsultation en ligne préalable fournit des informations précieuses sur le patient - antécédents, diagnostic, traitements antérieurs - qui peuvent rendre le rendez-vous avec l’allergologue plus productif", notent les auteurs de l’étude. Leurs conclusions se basent sur l’analyse de 300 téléconsultations faites en 2016 et 2018. 60% ont donné lieu à une consultation de l’allergologue. Pour lire la suite, cliquez ici